Orient proche

eaven

Rêve de phalanstères aériens sybarites dont les bassins obscurs se drapent de particules adamantines ondoyantes. Où les onguents capiteux et lascifs attendrissent les épidermes lisses sans cesse caressés.

Rêve de couches immenses aux mousselines et damas déchirés. Quand les failles des robes éparses se parent de promesses.

Rêve de grèves ellipsoïdales, mouvantes jamais étales. Kaolin et fluidité turquoise moirés par le soleil. Rêve de marches lentes, ondulantes, désœuvrées et de repos exquis sous une balaguère de rivage.

Rêve de cuirs bronzés aux odeurs de cumin, au grain mouillé de soie.

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