Panic à Botanic.
effect
Elle se tenait juste en dessous de lui, poussant un caddie dans le magasin aux fleurs où quand il fait très moche et que c'est pas le temps d'en offrir, les jolies filles vont y faire un tour pour oublier la pluie et les platines d'Ibiza, écouter tomber violemment le reste du monde sous les grandes verrières, à la serre tropicale où le vêtement semble chaud et inutile.
Lui, était couvreur, commis d'office et d'urgence sur le toit pour une recherche de fuite, celle qui coulait depuis la nuit dernière et de plus en plus sur l'immense cactus erectum-amandis, celui qui ne demande que très peu d'humidité, celui qui par habitude stocke dans ses tissus les réserves de ses «sucs utiles» dans les quelques '3 gouttes' qu'il peut recevoir dans son année de désert californien afin d'alimenter ses longues périodes de sécheresse et de sa vie tranquille. Un trop plein lui serait fatal. Sa langue en deviendrait blanche, ses cheveux gris et sa peau saumâtre.
Dans les haut-parleurs, sur de la musique douce et d'ascenseur, en voix off et avalée, une femme au taux horaire, inconnue, distribuait des croquettes publicitaires à tous les chiens de race et à toutes les chattes confondues du rayon: 'Pour prendre soin d'elle et bien de lui, suffit de les croquer ou de les mordre... c'est suivant son envie ! '
Ce jour là, à l'étal à poisson chez Intermarché, il manquait de la glace sous le cabillaud.
J'aurais plutôt choisi "la coupe" ou "coucou!" pour le concours.
· Il y a plus de 9 ans ·nyckie-alause
Oui peut-être...
· Il y a plus de 9 ans ·effect