Pantoum sauvage
Frédéric Cogno
Il est des nuits sans lune où j'entends ces soupirs,
Des sons de ton zénith s'en revenant suprêmes,
Dont la soie chamarrée réchauffe les phonémes,
Ces mots que tu me dis laqués de ton désir.
Des sons de ton zénith s'en revenant suprêmes,
La musique s'effeuille au chevet de la myrrhe,
Ces mots que tu me dis laqués de ton désir,
Une écume de mai sur la rose bohème.
La musique s'effeuille au chevet de la myrrhe,
Tout se change en baisers pour sucrer nos "je t'aime",
Une écume de mai sur la rose bohème,
Je te rejoins tremblant dans l'antre du plaisir.
Tout se change en baisers pour sucrer nos "je t'aime",
S'élance le santal, le silence s'étire,
Je te rejoins tremblant dans l'antre du plaisir
Pour tes yeux ravivant les quasars et les gemmes.
S'élance le santal, le silence s'étire,
Saphiques processions des pieds et des mains crème,
Pour tes yeux ravivant les quasars et les gemmes,
Dieu sait oú nous irons complices d'Altaïr.
Saphiques processions des pieds et des mains crème
Sur ton corps satiné qui commence à languir,
Dieu sait oú nous irons complices d'Altaïr,
Je refais une frange aux frissons que tu sèmes.
Sur ton corps satiné qui commence à languir,
Ton chaman adoubé découvre son totem,
Je refais une frange aux frissons que tu sèmes
M'invitant au sabbat des cobras et des gyres.
Ton chaman adoubé découvre son totem,
Le miel coule en lapsus pour nous faire jouir,
M'invitant au sabbat des cobras et des gyres,
Cloître salin, en toi, je deviens l'anathème.
Le miel coule en lapsus pour nous faire jouir,
Un ange noir paraît avec des chrysanthèmes,
Cloître salin, en toi, je deviens l'anathème,
Nous aimer jusqu'au sang tait la peur de mourir...
Tout se change en baisers pour sucrer nos "je t'aime". Que c'est beau!! Toujours ces sensuelles métaphores que tu sais si bien dire Frédéric! Bisous.
· Il y a plus de 8 ans ·Colette Bonnet Seigue
Touchant.
· Il y a plus de 8 ans ·Colette merci
Et bisou à toi.
Frédéric Cogno
Prodigieux choix des mots en offrande et suprême ralenti au crescendo félin.. .
· Il y a plus de 8 ans ·"S'élance le santal, le silence s'étire..", les fragrances s'écoutent et les mots exhalent les senteurs de l'emprise... puissant texte...
Ela F
Merci infiniment Ela!
· Il y a plus de 8 ans ·Frédéric Cogno
Des mots d'amour susurrés, comme une vague qui revient enlacer les corps jusqu'à plus soif...
· Il y a plus de 8 ans ·Eros et Thanatos.
C'est très beau Frédéric. Timide bisou !
nilo
Merci encore nilo.
· Il y a plus de 8 ans ·Gros bisou
Frédéric Cogno
Il émane de ce poème un parfum entêtant encensant l'insensé.
· Il y a plus de 8 ans ·yl5
Merci yl5!
· Il y a plus de 8 ans ·Frédéric Cogno