Parfois, je t'offense

L'amour n'est pas ma décense, tellement je l'encense et parfois l'offense. De cris inexpliqués, qui te font sourciller, de pleurs et de plaies, tellement loin j'ai été. Mais comment s'excuser une fois que le mal est fait, et qu'il en reste des déboires dans nos mémoires. Je te prie ici de croire, à mon ultime pardon, quelqu'en soit le ton plaintif, maladif ou amoureux. Je n'ai jamais connu d'autre être qui me fait paraître et être. Je suis l'hêtre, tu es la feuille, nous sommes pourtant complémentaires...quand je débite mes mille conneries, à la va vite, plus rien ne va, plus rien ne va... Je t'aime à vif, je t'aime de façon oppressante et ça me hante, comme ça me tente...  Je t'aime à souhait, qu'importe mes vanités, tu es l'inné, de ma santé. Sans toi, plus rien n'irait, plus rien n'irait... sans toi, autant au feu me jeter. Te regarder, te dévorer, ne plus prier.