Pays imaginaire

mots-de-tete

Du haut de mes 22 printemps

Je crois plutôt que c’est l’hiver

Qu’est tombé sur le pays imaginaire

Vert de rage, je crois qu’il est tant

De vous montrer les ravages du temps

Que le prince n’est plus aussi charmant

Ou pourquoi la princesse dort elle autant

Les enfants ce son vous est interdit

Car Mickey vous a fait trop de cachoteries

Donald se défonce à la Sensi

Et la plus grosse des putes s’appelle Minnie

Ok, voici la Belle au Bois Dormant

Si cette demoiselle dort autant

C’est à cause du Prince Charmant

En boite il a tenté le rentre dedans

Mais n’a pas cessé de se faire recaler

Alors plus qu’un moyen pour la ramener

Un peu de GHB dans son gobelet

Oubli le baiser pour la réveiller

Il veut juste la sauter tant qu’elle continue de rêver

Au fond de la boite de nuit

Ce n’est pas un tapis volant qui survit

C’est Aladin seul sans amis

Plus de tapis le mec s’est mis carpette

Normal avec  tout ce qu’il s’est foutu dans la tête

Depuis que Jasmine la baisé

Mine de rien, avec un génie plein de billet

Pour lui s’est pire que le placard

Alors il lui réserve le même sort qu’à Jafar

Bientôt cette salope finira dans une lampe

Elle comprendra que personne ne le trompe

Au milieu de la piste, une petite souillon

Tu l’as reconnu c’est Cendrillon

Avec sa petite mine triste

Elle est en pleine dépression

En voyant le prince charmant son compagnon

Tentant de serrer la Belle au Bois Bandant

Alors la souillon, remue du fion

Se faisant chauffer par tous les garçons

Elle pourrait se taper n’importe quoi

La première tortue ninja qu’elle verra

Même Splinter pourrait lui casser le sphincter

Alors il est temps d’oublier

Direction le dessous de l’escalier

« Tu veux quoi ? Coc’, exta, héro »

Lui propose son pote Némo

Les yeux vitreux et tout rond

Lui aussi a touché le fond

De l’océan, puisque ses parents

L’ont abandonné, le laissant seul et errant

Allant de squat en squat

Se décomposant comme M. Patate

Bref tu le vois, il y a du RIRIFIFI ches les Loulous

Normal, il y a de plus en plus de Picsous

Obligé de se transformer en Gripsou

Pour réussir à Rapé’tou

De moins en moins de Daysi’r

Blanche neige s’est mis à la blanche

Et au vol à la tire

Barbie s’est Ken la Hanche

Alors c’est fini le Hakunamatata

Maintenant c’est à coup de Matatatraque

Que règle ses comtes le petit Simba

Crois moi il laissera des Scars

Avec ce qu’il a mis à ce pauvre macaque

A ce Rafiki, si rachitique, à coup de rafikick

Qui n’arrivait même plus à avoir la trique

Même quand il matait Lana, en l’anal

Et s’il faut ça se réglera  à coup de peter PAN PAN !

C’est finit les Pastas le soir

La Belle a finit sur le trottoir

Pluto que les restaurants italiens

Elle fréquente désormais une forêt entourée de Brésiliens

Son mari le clochard

A finit gelé, couché sur le trottoir

Un soir de grand froid

S’imaginant être triton, un putain de roi

Personne n’a été pikachou avec lui

Même la sorcière ne lui a pas filé une granny

Enfermé dans sa pokeball en carton

Pas de haricot magique, pas de potion

Pas de Superman pour ce genre de garçon

Qui n’a côtoyé que  des PocaPétasses

Ou des Pocahon’teuses d’avoir le DAS’

Alors ça finit comme Marie Poppers

Et on perd tout ce qui nous est pers’

Obligé d’avoir les yeux dans le dos

Comme le monstre et sa compagnie de potos

Faut se méfier de la pénombre

Comme Lucky être prêt à flinguer son ombre

Ne pas devenir comme Bob l’éponge

Pleins de marques, de traces, de trous

Tellement la vie le ronge

Ou finir comme Sangoku

Ne trouvant pas les boules

Mais seulement le Crystal

Alors, on fait des Chichis et on coule

Comme Jack’Da Sbarr ‘ow et son Black Parle pas

Crois moi, c’est comme partout

Le pays imaginaire connait la crise

Mais la ligue des justiciers s’en contre fou

Alors comme Shrek, fais ta valise

Enfile tes Bottés, et comme chat

Tu pourras peut être t’enfuir

Vers un autre monde qui n’existe pas

Pas pour le meilleur, mais encore pour le pire.

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