Paysages (extrait)

lucvalero

Alors, sur les parvis de ces temples antiques,
Vainement érigés à l’Immortalité,
Sur leurs frontons épars, leurs colonnes doriques,
Qui gisent là, brisées par leur fatalité,
Viendra se déposer l’implacable poussière
D’encore un peu de temps, d’encore plus d’oubli,
Jusqu’à ce qu’aux tombeaux, les regrets de naguère
S’effacent et qu’à ton tour tu m’oublies toi aussi
Tu m’oublies à nouveau.

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