Petites chroniques de la vie écolière 1

ysee-louise

Petites chroniques de la vie écolière…

 

 Parce-que j'ai la chance de faire le plus beau métier du monde, que tous les matins je me réveille avec le sourire en pensant que je vais les retrouver, et que le boheur, ça se partge...

Septembre

Petite chronique de la vie écolière, parce que la vie c’est comme ça, c’est bleu bonbon et rose ciel, et puis fuchsia, et turquoise aussi.

 Bien travaillé la veille : cahier journal au cordeau, fiche de prep opérationnelle pour trois séances d’arts plastiques d’un coup (ah non, il faut dire « arts visuels » maintenant), progression d’étude de la langue enfin terminée…du bon boulot, précis, efficace, du travail de pro. La veille, rêves tristes, pour d’autres raisons, des raisons « extra-scolaires », mais arrivée à l’école sereine, car pour une fois, point trop d’improvisation, de course après le temps, de bricolages de bric et de broc. Tout est prêt. Je peux prendre le temps d’afficher la frise chronologique géante. Je peux prendre le temps d’aider les élèves pendant qu’ils travaillent. Je peux prendre le temps de les observer et d’essayer de les comprendre. Prendre le temps…

 Comme c’est bon, prendre le temps, dans la classe, dans la cours de récréation, le midi avec les collègues, pendant l’heure de soutien.

8h10, premier pied dans l’école, rejointe dans ma traversée de la cour par une jeune collègue charmante. Je l’aime bien. Une petite jeune qui débute, que j’ai prise sous mon aile. Elle n’est pas ravie d’être là, ses élèves sont « des affreux ». Je lui dis deux trois bêtises. Elle rit. Premiers échanges de sourires du matin.

 8h20, je suis perchée sur l’escabeau, un pied sur la plus haute marche, l’autre sur le rebord de la fenêtre intérieure qui donne sur le couloir. Dans cet équilibre précaire, je tente de fixer l’histoire de France en tranches colorées tout en haut du mur, tendant le bras gauche pour agrafer pendant que la main droite maintient tant bien que mal l’affiche de papier glacé glissante. J’entends deux voies féminines qui pouffent en sourdine. Je regarde par la vitre. Mes deux collègues-copines sont entrain de m’observer, hilares. Je leur tire la langue. Elles font mine de s’offusquer. Premier éclat de rire du matin.

 8h35, nous montons les escaliers, en rang par deux, silence s’il vous plait. Arrêt ritualisé au palier du premier étage. Je longe le rang et me mets devant, face aux deux petites filles mignonettes qui aiment tant être les premières. La brune, la blonde, sourires vissés aux lèvres dès qu’elles me voient, 1m10 de bonheur sur pâtes chacune. Mathilde (la précoce) s’exclame soudain :

- Je ne sais pas si c’est toi qui t’es parfumée maîtresse, mais ça sent bonnnnnnnnnnnnnnnnnnn.

Je lui souris, marque l’affirmative d’un clin d’œil. Elle enchaîne :

- Oh, que tu sens bon maîtresse, tu sens la fleur. Hummmmmmmmmmmmmm.

Elle s’approche, tout près de moi, pour sentir de nouveau. Elle est aux anges, mon petit ange brun mate. Première joie du matin.

9h00, Iman vient à mon bureau. Elle me demande si elle peut me parler. Elle m’offre un cadeau magnifique. Elle a fabriqué une sorte de petit livre, très coloré, avec une multitude de dessins et un texte à l’intérieur : Maîtresse tu es belle maîtresse et tu sens la fleur et tu es une fleur maîtresse belle comme une fleur et tu es belle maîtresse et tu sens la fleur et je t’aime maîtresse. 

Ribambelles de cœurs colorés, de fleurs et encore des cœurs. Du rose, du rouge, du orange, du fuchsia, du fille, du fille, du très très fille.

Puis elle pose sur mon bureau un sac en plastique bleu contenant un petit plat. Elle commente :

- C’est un plat de mon pays, maîtresse, c’est ma maman qui l’a fait pour toi, pour fêter l’Aïd !

Je la remercie chaleureusement. Je suis vraiment trop gâtée ! Premiers cadeaux du matin.

10h10, récréation du matin, je suis de service de cour, comme presque tous les jours. J’ai troqué les petits services de 8h20 et de 13h20 contre des grandes récréations, pour avoir la liberté d’arriver à la dernière minute le matin si je veux accompagner mes loulous à l’école, et aussi, pour gagner 10 minutes sur ma pause de midi (au cas où, si un jour ça peut servir…). Donc, je surveille la cour. Vers la fin de la récréation, je vois trois filles de CM2 provoquer Kévin-Stéphane. Rien que son prénom, tout un poème, tout un programme. Nous nous connaissons bien maintenant, Kévin-Stéphane et moi, malgré le fait qu’il ne soit pas dans ma classe. Il est en CM2. De taille moyenne, physique sec, vif, le regard intelligent, il est de toutes les bagarres, de toutes les histoires. Petit à petit, à force de récréations, de problèmes de violence résolus par le dialogue, de punitions données au bon moment et d’écoute accordée quand il le faut, un respect mutuel est né.

Je vois les trois cocottes qui l’asticotent. Je vois qu’il en rigole pour l’instant. Mais je le connais mon Kévin-Stéphane, ça va bientôt tourner vinaigre. Je m’approche. J’interviens :

- Dites, les filles, si vous le provoquez, ne venez pas après vous plaindre…

- Mais maîtresse, on le provoque pas, on rigole c’est tout.

- Oui, je vois, mais vos blagues, c’est une forme de provocation. Alors, je vous le dis de nouveau, si vous le cherchez, vous allez le trouver, ça c’est certain, et alors, vous ne pourrez pas venir me trouver moi, parce que je vous aurais prévenu !

- Mais, madame B., on l’embête pas, on veut juste s’amuser.

Kévin-Stéphane intervient :

- Non, mais c’est vrai, vous me provoquez lààààààààààààààààààààààààààààààààààà !

J’enfonce le clou :

- Et oui, les filles, il a raison, et puis c’est pas parce qu’il est beau-gosse que vous devez l’enquiquiner comme ça à longueur de récré !

J’ai bien appuyé les mots « beau » et « gosse ». Je suis arrivée à mes fins. Les filles s’enfuient en criant, se récriant, ah, non, il n’est pas BG, mais non, pas du tout, c’est pas du tout ça…Pendant ce temps, le Kévin-Stéphane me regarde avec des yeux écarquillés, pétillants, un large sourire éclairant son visage. Puis il éclate de rire, me remercie et courre rejoindre ses copains. Deuxième éclat de rire du matin.

10h30 Iman veut de nouveau me parler. Je propose aux élèves de relire leur dictée puis de terminer leur dessin de poésie pendant que je sors dans le couloir avec la petite. Iman est pakistanaise. Elle a la place du milieu dans une fratrie de 5 ou 6 enfants. Mardi matin, elle m’avait montré les hématomes sur sa jambe, sa main, son bras.

- C’est papa, avec la raquette.

Je l’avais questionnée plus avant.

- Non, ce n’est pas toujours avec la raquette, des fois c’est avec la ceinture ou alors la claquette.

Signalement immédiat au directeur, puis au médecin scolaire. La petite est vue le jeudi par le médecin qui constate puis convoque le père. Aujourd’hui, à 16H00, le papa avait rendez-vous avec le directeur et ledit médecin pour qu’on lui explique la loi française et la protection des enfants.

- Maîtresse, j’ai peur, il vient ou pas chez le directeur mon papa tout à l’heure ?

- Je crois qu’il va venir Iman. Il a dit à monsieur P. qu’il viendrait. C’est important ce rendez-vous, parce qu’on va lui expliquer qu’il ne peut pas te faire du mal comme ça, ni à toi, ni à tes frères et sœurs. Et on va lui dire que notre travail à nous c’est aussi de te protéger et qu’à partir de maintenant nous allons faire très attention à vous, pour vérifier qu’il ne recommence pas. Tu sais, Iman, tu as été très courageuse de me parler de tout ça. Je sais que tu as peur. Je sais que c’est difficile. Il va te falloir encore du courage. Et surtout, tu sais que nous sommes là.

- Oui, mais, maîtresse, s’il recommence comme hier ? Il va parler au directeur et après le directeur il va lui dire ce que j’ai dit et après il sera fâché et il va recommencer.

- Qu’est-ce qu’il a fait hier ?

- Il m’a tiré fort dans les cheveux et puis après il m’a secouée, secouée, et j’avais la tête qui tournait longtemps, longtemps. Et j’aime pas quand ma tête tourne comme ça.

J’entoure ses épaules de mon bras droit et je l’attire contre moi. Je sais, pas du tout professionnel ce geste. C’est mon petit cœur de maman qui vient de se briser en mille morceaux. Elle laisse tout son poids contre ma poitrine, me sourit doucement. Elle tremble. J’essaye de la rassurer un peu, de lui donner un peu de ma force, surtout. Je ne lui mens pas. Je lui dis qu’on va expliquer à son papa et qu’ensuite, s’il recommence, surtout, elle doit nous prévenir, parce que nous, les adultes de l’école, nous ne sommes pas du tout du tout d’accord pour que qui que ce soit lui fasse du mal, même pas son papa. Elle retourne à sa place, à son travail d’écolière. Elle viendra ainsi, tout au long de la journée, me dire qu’elle a peur. Premières inquiétudes du matin.

11h30, nous sommes en pleine séance d’arts plastiques. Salman a été adorable toute la matinée, comme toujours, pertinent, discret, dur à la tâche, persévérant malgré ses difficultés, souriant, aidant et partageant avec ses camarades…un amour d’élève ! Il me fait craquer, c’est trop, il faut que je le dise. J’ai couronné en début de matinée Zehra « reine des multiplications », parce qu’elle a sauvé l’équipe des CM1 grâce à sa connaissance des tables (j’ai un double niveau CE2/CM1). Je couronne sur l’instant Salman « Roi des élèves ». Les enfants ne comprennent pas. J’explique :

- Oui, bien sûr, vous êtes tous des élèves, et vous êtes tous formidables puisque je vous ai déjà dit qu’ils avaient mis tous les élèves les plus extraordinaires dans ma classe. Mais Salman, lui, sont talent, c’est qu’il a tout compris. Il a compris exactement tout ce qu’il faut faire pour être un super extraordinaire élève. Il pose tout plein de questions intéressantes. Il respecte les règles de vie. Il aide les autres. Il demande de l’aide quand il ne comprend pas. Il cherche dans sa tête et il essaye et réessaye quand il n’y arrive pas. Et puis, avec tout ça, il a toujours le sourire. Oui, vraiment, Salman, c’est le roi des élèves !

Applaudissements de la classe au grand complet.

Le petit roi nouvellement couronné enfonce la tête dans ses épaules. Il est gêné et touché à la fois. Il m’offre le plus beau sourire du monde et un regard si plein de tendresse, que je fonds encore plus. Toute fondue la maîtresse ! Première fonte de la matinée…

11h45, en rang par deux, ça, on a compris. Nous nous dirigeons vers la grille. Je glisse à l’oreille de Salman :

- Tu peux demander à papa de venir me voir s’il te plait ? J’ai une chose importante à lui dire. Ne t’inquiète pas, rien de grave, et ça ne durera que quelques minutes.

Tous les enfants sortent. Salman revient avec son papa. Je n’avais pas fait attention lorsqu’il me saluait. Il a le visage marqué, des stigmates de brulures, son épiderme décoloré par plaques. Quelles souffrances racontent ces continents rosés sur la carte de sa peau ? Il me salue, un peu soucieux de ce que la maîtresse le demande. Je le rassure, tout va bien. Je voulais juste le remercier. Il ne comprend pas. J’explique :

- Oui, je voulais vous remercier d’avoir fabriqué ce garçon là. C’est vraiment un cadeau un enfant pareil dans une classe !

Le père est étonné. Je vois la minute d’hésitation, due à la traduction qu’il est obligé de faire dans sa tête. Tout à coup il comprend. Il me sourit. Il proteste :

- Ah non, c’est vous le cadeau ! Parce que vous êtes une maîtresse pas pareil. Salman il vous aime, c’est pour ça.

A mon tour de protester :

- Peut-être, mais j’ai d’autres élèves dans ma classe, et je peux vous affirmer que ce garçon là, c’est vraiment un cadeau. Alors, merci monsieur A.

- Merci  vous madame B. Alors, je dis que c’est les deux les cadeaux !

C’est beau de voir tant de joie sur le visage de ce père sur lequel on peut lire tant de souffrances passées. Il me fixe d’un regard profond, à la fois vif et respectueux, pétillant et intense. Deuxième cadeau de la journée.

12h00, salle des maîtres, équipe presque au complet. Je crane avec mon petit sac bleu en disant que moi aussi, finalement, j’ai eu droit à mes pâtisseries orientales ! Je me bats quelques minutes avec le nœud du plastic puis je déballe le cadeau. Surprise, pas de sucrerie mais du riz ! C’est un petit plat contenant du riz basmati aux épices avec du poulet !!! Incroyable. Justement, je n’avais pas eu le temps de me préparer un repas. J’avais apporté des tranches de pain de mie et un peu de jambon attrapé à la va-vite dans le réfrigérateur au petit matin. Et là, un plat délicieux, rien que pour moi, qui apparait comme par magie, dans son écrin de plastic bleu. Je me suis régalée. J’ai partagé avec les collègues. Délicieux vous dis-je ! Premier régal de la journée.

13h00, je n’ai pas bougé de la salle des maîtres. Les collègues sont retournés dans leurs classes. Je suis seule avec Joëlle, la maîtresse du RASED. Je corrige les cahiers bleus en discutant avec elle. Je lui parle de Salman. Du fait qu’il est vraiment super ce gamin. Je lui parle de Tony, qu’elle fait travailler deux fois par semaine. Je lui dis combien il est attachant mais combien il est perdu aussi. Je lui dis qu’il fait des efforts, qui ne portent pas toujours leurs fruits, mais qu’il fait des efforts tout de même. Elle reste un temps pensive puis elle me dit avec douceur :

- Oui, j’ai vu ça quand je suis venue observer les enfants dans ta classe pendant la première semaine. Il y a en effet un truc spécial dans ta classe.

Elle fait un mouvement circulaire de la main. Elle continue :

- Il y a une bonne énergie qui circule dans le groupe. Oui, ça circule bien, pas de conflits, une entente, une écoute les uns des autres, une entraide aussi. Une bonne dynamique de classe. Et puis ils bossent, ils en veulent, ils persévèrent, c’est bien.

Je lui souris.

- Tu as raison. Tu vois, c’est ce que je te disais la semaine dernière. J’ai vraiment de la chance. Je trouve que c’est plus tendu dans les autres classes. Dans la mienne, la mayonnaise a bien pris, ils sont supers mes p’tits cocos.

Elle fronce le nez puis me sourit.

- Oui… (silence). Oui, oui, ils sont supers, tu as raison, mais enfin, pour la dynamique de classe, ce n’est pas à toi qui a fait de la recherche pédagogique que je vais apprendre que c’est avant tout à la maîtresse qu’on la doit !

Et hop là, un petit compliment en passant…oui, oui, j’aime les fleurs, je prends toutes les fleurs qu’on peut m’offrir, surtout quand ça vient du cœur et que c’est absolument désintéressé. Troisième cadeau de la journée.

Voilà, une belle journée d’école. Elle a continué comme ça tout au long de l’après-midi. Il a fallut que je me fâche aussi, parfois, bien sûr. Il y a eu des bagarres dans la cour. Zahryab-Ali et Erwin n’ont pas écouté les consignes comme d’habitude, et nous avons du les attendre, comme d’habitude… Mais ce n’est pas grave. J’ai été tellement gâtée. Tant de cadeaux et de surprises tout au long de cette journée. Une petite cocotte de la classe d’à côté (CM2), avec le plus beau regard du monde, est même venue me dire que j’étais sa maîtresse préférée parce que j’étais la plus belle et la plus gentille de toute l’école. Je lui ai dit qu’elle se méfie. Que j’étais un dragon déguisé en dame et que j’amadouais les enfants pour mieux les dévorer ensuite. Elle a éclaté de rire et m’a dit très sérieusement :

- Comme je ne vais pas redoubler, il n’y a qu’une solution, il faut que tu deviennes prof au collège maîtresse, pour que je t’ais l’année prochaine !

Et oui, c’est sans appel !

Quand à Iman, le directeur est venu nous rassurer, la petite et moi, à 16h25, nous disant que l’entretien avec le papa s’était bien passé, qu’il avait fait son mea culpa et qu’il avait promis de ne pas recommencer… De cela, je doute un peu hélas, mais je préfère avoir l’espoir pour l’instant, nous verrons bien lundi ce que me dit la demoiselle.

17h40, je monte dans ma voiture. Je plonge la main dans mon petit sac de dame et en sors, victorieuse, mon flacon précieux de parfum flower. Hélas, il est vide. Quelques gouttes survivent au fond. Plus qu’une matinée à sentir bon la fleur pour Mathilde et Iman. Je pense que je n’ai pas les sous pour m’en racheter. Je pense que je vais demander à papa-Noël-frère-jumeau de m’en apporter un grand modèle sous le sapin. C’est obligatoire !!!

  • Merci Léo. Petit épilogue pour toi: Iman était dans ma classe l'an dernier, elle est dans la classe d'en face en CM2 maintenant. Au printemps, avec le directeur, nous avons pris sur nous de contacter les services sociaux car nous étions bien conscients de la situation. En plus ses frères sont très violents, signes qu'il y a encore beaucoup de violence chez eux. Maintenant les démarches sont en cours pour qu'un éducateur visite la famille régulièrement. Je sais que c'est peu, mais c'est déjà ça...

    · Il y a presque 14 ans ·
    Xgk 2125 orig

    ysee-louise

  • Une très belle chronique Ysée Louise et un sourire béat pour le bien être de ces gosses avec une vive inquiétude pour Iman, bien évidement. La diversité des outils pour battre me fait penser que le papa est très impulsifs et les choses ne cessent rarement d'un claquement de doigts.Aimer le savoir est un enjeu majeur alors merci pour ce don de soi et cet amour qui permet tous les possibles !!!

    · Il y a presque 14 ans ·
     14i3722 orig

    leo

  • Merci Sabine. Mon premier cours à l'IUFM (heum, il y a maintenant quelques Zannées...) m'avait profondément choquée. Le prof de formation générale, à la question "Quel est le rôle de l'enseignant?" avait donné la réponse suprême: "Nous sommes là pour enseigner, pas pour éduquer, ni pour élever, et encore moins pour aimer, ça c'est le rôle des parents. Et pour le reste, il y a les services sociaux!!!" Choc! Dès cette minute je suis entrée en résistance en me promettant solennellement de les aimer tous autant qu'ils sont. Promees inutile car comment ne pas les aimer, ces petits êtres si beaux (avec un caractère de cochon parfois, soit, mais beaux quand même!!!). Et moi aussi j'aime la vision de Monsieur Pennac. A bientôt de te lire Sabine, n'oublie pas toi non plus de me recommander tes textes.

    · Il y a environ 14 ans ·
    Xgk 2125 orig

    ysee-louise

  • J'adore cette chronique Ysée-Louise. C'est le genre de classe que nous voudrions voir pousser partout dans les écoles même si tout ne peut être rose. J'ai toujours en tête les paroles bienveillantes de Monsieur Pennac dans son chagrin d'école. Oui, l'amour est le moteur de toute réussite scolaire. Sans l'amour, rien ne peut pousser, ni s'élever bien haut les bras tendus vers le ciel. Merci à vous.

    · Il y a environ 14 ans ·
    Extraterrestre noir et blanc orig

    bibine-poivron

  • Merci Pointe-Denis, mais tu sais (peut-on se tutoyer?), tout ça ce sont les jolies choses de la vie, et j'ai beaucoup de chance de les vivre...

    · Il y a environ 14 ans ·
    Xgk 2125 orig

    ysee-louise

  • Je fonds, Ysée_Louise! Je me suis régalée! C'est mon 1er cadeau de la journée. Merci!

    · Il y a environ 14 ans ·
    Arbre orig

    pointedenis

Signaler ce texte