Phenix
Patrick Gonzalez
Fait de bric et de broc, lorsque le temps ballote,
efface tous les mots, ferme toutes les portes.
De plantes venimeuses et d'épines acérées,
le petit jour se tait au ciel décoloré.
Ce destin fatigué, dont je ne suis plus maitre,
ces figures imposées que je ne sais plus faire,
d'un seul coup oublié et l'art et la manière.
Descente chaotique au présent éphémère.
Passager inutile, d'un radeau de fortune,
zigzaguant entre écueils et nuages de brume,
longue errance immobile, où l'âme se complait,
chaque matin, fébrile à l'amour je renais.
Cent fois, j'ai cru, j'ai dû, de la vie lâcher prise,
mille fois revenu, déchirer l'aube grise.
De ce combat sans fin, cette marche harassante,
ni vainqueur, ni vaincu, reste juste l'attente.
dernière strophe superbe - sauf qu'à force d'attendre le penseur de Rodin n'a qu'à bien se tenir ;-)
· Il y a plus de 9 ans ·Marie Guzman
ah ah merci à toi ;-))
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez
La dernière strophe m'a conquis
· Il y a plus de 9 ans ·Adrien Crispyn
merci Adam,,!!
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez
La vie n'est pas tendre... Reste l'amour, aimer et être aimé.
· Il y a plus de 9 ans ·Isabelle Lambin
oui,, sans doute ;-))
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez