Physique Psychologique
Godness Alex
La Réalité.
Ce ne sera pas très bref, et a vrai dire, je pense que ce sera plutôt long. Je ne voudrais pas vous mentir, vous mettre dans le doute, vous mettre dans l'embarras à la vue de la supercherie que celà pourrait être. J'aimerais reprendre des années plutôt, des siècles et des millénaires, des éons et ... plusieurs millions de ceux-ci encore, quelques milliards s'il le fallait... A vrai dire, si je devais vous emmenez au début de ce voyage, en terme d'espace comme le temps qui semble aujourd'hui s'écouler dans un sablier comme si la tempête le tourmentait, vous seriez surpris. Mon voyage n'a nulle part où commencer, aucun lieu et aucune date.
Il est commun à l'esprit humain d'imposer des limites sur les éléments coercitifs de la structure mentale du complexe de la réalité. Plus simplement, chaque contour d'un ensemble géométrique, admettons, est une limite à l'objet dont nous imposerons nous-même les limites mentales. La réalité donnée forme ainsi un modèle à la structure limitatrice de notre esprit.
Ainsi, le temps est, comme nous le voyons, le concept dominant de la réalité du monde moderne. Ce concept se repose essentiellement sur la perception du mouvement universel qui fait appel aux forces gravitationnelles, rotatives, au potentiel interatomique... Le déplacement de toutes les choses de l'univers se fait essentiellement, ainsi, par ces forces qui dominent et se font dominer, qui avec leurs propriétées respectives impulsent le mouvement de ces objets massifs dans l'espace au rythme des distances. L'énérgie stellaire, et je parle là de forces telles que les pulsars, est un exemple de cette réalité effective qui donne au temps le potentiel d'exister à notre perception sous cette forme de concept que l'on adapte à notre environnement qui n'est ni plus ni moins le résultat de forces égales en procédés à l'environnement universel.
Oui, le temps est un déplacement continue de toute la "matière atomique", alors pourquoi nos esprits ne peuvent que s'imaginer une existence où la notion temporelle serait délimité ?
Le Temps. Déplacement continue des atomes. Le mouvement est la réalité qui se cache sous le concept du Temps. Prenez un film, et voyez par vous-même. Un film qui dure une heure, peut-être deux, peut-être plus ou encore moins. Ce ne sont que des images où les acteurs se déplacent, les choses changent de place et pour certains pays des amériques, où les choses explosent (même les gens, en fait).
Les bobines, sont le reflet de la réalité temporelles. Chaque image étant différente l'une de l'autre, assemblées l'une après l'autre elles ne donnent pas nécessairement la simple idée de mouvement, mais aussi de temps, d'un certain point à un autre sur l'échelle de nos montres.
L'univers, tel qu'il est conçu par l'espèce humaine, est soit divin soit scientifique. Ces deux visions altèrent la réalité du véritable commencement. Selon la théorie du Big-Bang, qui rappelons le date des années 30 à l'origine, la dilatation rapide de l'univers pré-existant serait à l'origine de l'univers tel que nous le connaissons. Le point de départ de notre réalité serait ainsi ce moment clé, entre le avant et le après. Combien pourraient simplement penser que tout ceci ne serait que sortit, ex-nihilo ?
Il n'y a peut-être aucun point de départ et donc, pas de limite temporelle selon le concept du temps que l'on peut donner. Pour que les limites temporelles puissent ainsi exister, il faudrait qu'il n'y ai, à un moment donner, aucun déplacement des atomes. Un point mort. Mais de toutes les façons possibles, pour que cette théorie soit crédible ou bien vraie, il faudrait encore "dater" l'apparation des atomes. Certains argueront qu'il s'agit d'un univers cyclique d'où l'absence de point de départ temporel à proprement dit. Mais l'univers ne peut en aucun cas être cyclique.
là, je crois que tu as quelques longueurs d'avance sur mes acquis en la matière.... en tous cas, une belle réflexion, arriver à mener de front littérature et astrophysique, chapeau bas.
· Il y a environ 12 ans ·bleuterre
Cela reviendrait à dire qu'au delà de l'univers il existe quelque chose de soit plus dense, soit plus grand, etc.
· Il y a environ 12 ans ·Une théorie voudrait qu'au delà des frontières "connus" de l'expansion se trouverait un nouvel univers constitué d'antimatière (et donc d'antiparticules) ce qui serait en contradiction avec la baryogenèse et nous ferait revenir au point de départ de la réflexion.
Après, il ne s'agit que de mon point de vue et de la façon dont je le développe, mais si l'univers était cyclique ou hélicoïdale, ça remettrait beaucoup de choses en question sur son origine et sa réalité effective.
Godness Alex
Il y'aurait un rétrécissement continue de l'univers, ce qui n'aurait pas de sens puisque nous ne pouvons quantifier celui-ci, puisque une des propriétés principales des forces créatrices de celui-ci est l'expansion de type sphérique, le déplacement suit cette logique et l'expansion se fait dans tout les sens. Si l'univers agissait dans le cadre d'une courbe hélicoïdale, il faudrait que d'autres forces présentes dans les parties inconnues qui "englobent" l'univers que nous connaissons agissent sur celui-ci déjà, mais aient une interaction plus forte que celui-ci.
· Il y a environ 12 ans ·Godness Alex
et si c'était une courbe hélicoïdale ?
· Il y a environ 12 ans ·bleuterre
J'adore pour pas mal de raisons.
· Il y a environ 12 ans ·"Le mouvement et le temps" faisaient partie de mes sujets de philo en prépa scientifique, le thème est bien traité. Ca appelle d'autres réflexions d'ailleurs !
Mathieu Jaegert
Par univers cyclique je parle d'une existence qui revient sans cesse comme dans une boucle infinie, or il ne peut être cyclique puisque le mouvement des objets se fait de façon linéaire.
· Il y a environ 12 ans ·Godness Alex
Si le temps c'est du mouvement en quoi est-ce incompatible avec un univers cyclique ?
· Il y a environ 12 ans ·Johann Christoph Schneider