Plaisir

Patrick Gonzalez

peinture Edward Hopper

Quand le plaisir s'en vient, que tu pars en voyage,
que l'eau calme de toi, devient si forte houle,
qu'au fond de tes yeux sombres, vont d'étranges nuages,
qu'à ton corps lumineux, d'immenses vagues roulent.

Vers quel pays si loin, vers quelle terre promise,
ce corps léger contre le mien, est prêt à s'envoler.
Vers quelle contrée lointaine, vogues tu, insoumise,
quelle magie se cache au fond de tes baisers ?

Lorsque tes mains m'agrippent, c'est pour m'entrainer,
au fond de ton désir, où la tempête gronde,
à ta chair tendre et douce, je me laisse emporter,
mon âme à la dérive, je glisse dans ton monde.

Quand ta bouche murmure tant de mots incertains,
je voudrais tant l'aimer ce cœur sous tes seins,
m'abandonner enfin, épuisé et serein,
te dire qu'à tout jamais ton plaisir est le mien.

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