Poème : Lumière

C'est beau.

"le silence qui pleut" Je suis jaloux de ne pas l'avoir imaginé! Bravo!

Bonjour Paul et Laurence,

C'est aussi un plaisir de partager avec Vous. Existe-t-il un site où je peux voir vos photos Laurence ?
Bonne journée à vous deux.
Gros bisous

Nicole

Bonsoir Laurence et Nicole,

Je vous remercie sincèrement, pour toutes vos interventions ici, qui ont été un vrai bonheur de lecture et de partage.
Je vous souhaite une agréable soirée.
Gros bisous à vous deux.

Paul Stendhal

Bonsoir Paul et Nicole
Merci à vous deux.
Bonne soirée et gros bisous Paul.
Bonne soirée Nicole et enchantée d'avoir fait votre connaissance.

Bonjour Paul et bonjour Laurence

Merci pour vos belles proses et tout ces souvenirs ! Dans ma famille il y avait un mineur comme dans la plupart des famille à l'époque... Maintenant, il y a des vignes sur certain terrils et de la végétation où la biodiversité c'est installée. La vie continue d'une autre façon.
Je vous souhaite une belle fin de journée. Bisous

Nicole

Bonjour Laurence,

Ah, quand l'imagination rejoint la réalité !
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?" Ce vers splendide d'Alphonse de Lamartine, extrait du poème "MILLY ou la terre natale", illustre et corrobore bien tes propos, en rendant vie à ces souvenirs lointains.
Merci Laurence pour tout. Je te souhaite également une belle journée.
Je te fais de très gros bisous.

Paul Stendhal

Bonjour Paul
tu imagines juste avec cette jeune enfant parcourant les terrils à la recherche d'un trésor ! oui, les mains noircies, je rentrais fière chez moi. Il me reste encore des ces "pierres précieuses" chez moi, souvenirs concrets encore précieux pour moi bien que les années aient passé ! :-) Je te souhaite une trés bonne journée Paul et te fais de trés gros bisous.

Bonsoir Laurence,
(deuxième partie)

Aujourd'hui, toute une végétation nouvelle a grandi alentours, apportant une touche colorée, qui se dépose dans tous les coeurs, comme le "souris" de cette jeune enfant, et dont elle se souvient maintenant, comme un beau moment de vie, celui d'un bonheur enfin apaisé dans la mémoire de ses proches.
Merci Laurence pour ce témoignage fort et vivant, que tu as su perpétuer au fil des ans.
Je te fais de très gros bisous.

Paul Stendhal

Bonsoir Laurence,
(première partie)

J'aime beaucoup l'image de cette enfant, partant à la chasse au trésor, crapahutant sur les terrils, à la recherche d'une pépite de bonheur, qui la rendait heureuse et éclairait son visage d'un doux "souris" de plaisir et de satisfaction ! Je l'imagine redescendre du crassier en courant vers chez elle, les mains et le visage noircis par les résidus miniers, tenant dans ses poings serrés, de petites pierres de schistes ou de grès, ayant l'aspect de précieux bijoux, pour faire part de sa joie à ses parents, et pour dévoiler ses incroyables découvertes ! La candeur de son regard, son ingénuité, rayonnaient de ce soleil qui manquait tant dans le quotidien de ces femmes et de ces hommes, d'un temps passé qui appartient maintenant à la mémoire du souvenir, et comme tu l'exprimes si bien ici, des beaux souvenirs.

Bonsoir Nicole,

Oui il est des dates qui rappellent de biens terribles souvenirs, comme celle du 8 août 1956, au bois du Cazier à Marcinelle qui fit 262 victimes.
Mon poème se veut volontairement sur une note plus optimiste, en mémoire au courage et à la bravoure de toutes ces femmes et de tous ces hommes, qui ont consacré toute leur vie à leur travail dans une exploitation minière, mais aussi à la douleur de celles et ceux qui ont dû seuls continuer le chemin de la vie !
Le temps faisant son oeuvre, il me plaît à penser, que le soleil peut enfin commencer de briller sur les souvenirs d'antan, ne rappelant plus aux proches, que les bons et merveilleux moments de partage de toute une vie en famille et entre amis.
Merci pour ton témoignage Nicole.
Gros bisous à toi et bonne fin de soirée.

Paul Stendhal

Bonjour Paul et bonjour Nilo
moi aussi j'aimais marcher sur les terrils car en plus, il y avait toujours des bouts de charbon fossilisés quand je cherchais bien. C'était mes petits trésors ça ! :-) De nos jours, les terrils ressemblent à de petites montagnes ...
Gros bisous Paul et amicalement Nilo

Bonjour Paul,

Je suis née dans le bassin liégeois et les mines, je connais ainsi que les mineurs. Enfant je grimpais sur le terril où les femmes recherchaient des morceaux de charbons... J'ai vécu en direct à la télé, la terrible tragédie de Marcinelle !

Gros bisous

Nicole

Bonjour Laurence,

En rien tu n'as à rougir de ton talent, et l'ensemble de ton travail est empli de ta belle sensibilité et partage, ô combien, tes émotions que tu sais nous offrir simplement, avec générosité et vérité !
C'est moi qui te remercie encore.
Je te souhaite de joyeuses fêtes de Pâques.
Gros bisous.

Paul Stendhal

Bonjour Paul
Tu me fais rougir sur ta 3éme partie ...
pas habituée à tant d'éloges moi la petite photographe auvergnate toute modeste.
Merci beaucoup Paul pour cette présentation élogieuse donc que tu fais de moi ici.
Je te remercie aussi, avec beaucoup d'émotions, à cet hommage que tu as rendu là, à ma région, aux mineurs, à ces 2 siècles de charbonnage dans ce bassin minier en plein coeur de l'Auvergne, les houillères du Bassin Centre Midi (HBCM) des initiales que je n'oublierai jamais.
Merci pour tout Paul, mille mercis.
Je te fais de trés gros bisous :-)

Bonsoir Nicole,

Je te remercie de ton gentil commentaire à mon poème. C'est toujours un plaisir de te lire.
Bien amicalement.

Paul Stendhal

Bonsoir Laurence,
(troisième et dernière partie)

Voilà Laurence, ce que je tenais à te dire ici, et est-il nécessaire de spécifier que tu es une artiste photographe de grand talent, qui a ses lettres de notoriété, et qui a entre autre collaboré et cosigné avec Universal Music pour les photographies de l'album (double CD) Credo par la Schola Regina et qui expose également, de façon permanente, à la Laverie Galerie, à Paris ?
Non, bien sûr, mais pour ceux qui ne te connaissent pas, et bien voilà, maintenant ils savent !
Encore mille mercis à toi Laurence.

Je t'embrasse de tout mon coeur.

Paul Stendhal

Bonsoir Laurence,
(deuxième partie)

Alors en référence aux Gueules Noires, et dans le souvenir maintenant plus apaisé de leur disparition, j'ai souhaité laissé paraître dans ce tout petit poème, une note positive d'espoir pour toutes ces familles affectées par la perte d'un des leurs, et qui ont dû faire face, non seulement à la douleur de l'absence éternelle, mais aussi à la douleur de l'abandon de ces mines dont l'activité a cessé depuis bientôt trente cinq ans !

Bonsoir Laurence,
(première partie)

Tout d'abord, je tiens à te remercier sincèrement de ta venue ici, de ton élogieux commentaire, mais aussi et surtout de ton merveilleux témoignage sur ta région et sur son activité minière.
Ce poème, m'a été inspiré par ton remarquable reportage photographique sur les Hommes et la mine, en référence à leur courage, leur force, et leur destin trop souvent tragique. Je sais que tu as fait ce reportage aussi en hommage à ton père, et je tiens à te remercier doublement, pour ton courage, de témoigner ici.

Bonsoir Paul
Un beau petit poéme qui ferait naître un rayon de LUMIERE dans les yeux des dernieres Gueules NOIRES qui sont encore de ce monde.
Un poème qui donne sa petite touche d'espoir
Merci Paul pour cet hommage que tu fais là à une région minière.
Je t'embrasse.

Bonjour Paul,

Je ne reçois plus de partage depuis plusieurs jours...

Merci pour ce beau poème. Amitié

Nicole

ok tu as raison

Bonsoir Franek,

Merci pour ton intéressant commentaire, mais en modifiant, comme tu le préconises, les mots évoqués, ce poème ne correspondrait plus à la pensée d'origine dont je me suis inspiré :

Une lumière bleue qui brille dans l'ombre d'un temps passé - d'une terre, qui a vu naître ses enfants, pour toute une vie de labeur près d'un "chevalement " - taisant le silence des souvenirs d'antan. Il est un temps pour chaque chose, ou quand celui du souvenir peut renaître à la vie dans le sourire de nos coeurs emplis d'émotions, et laissant une indicible douleur s'étioler, pour faire place à la mémoire de l'oubli, qui fait maintenant partie de l'histoire d'un terroir, et ne sera plus, à jamais mort sans sépulture, renaissant à la pleine lumière, dans la continuité de la vie qui chemine !
Je te remercie pour ta courtoise visite.
Bien amicalement.

Paul Stendhal

excellent mais je remplacerai bleu par peur et qui pleut par de pleurs!