Porte'

slive

J’ai tapé à une porte close aujourd’hui,

sa à fait comme un brouillard dans ma tête et j’ai compris que la muse que j’idéalisai

autant

était en fait qu’un ersatz

D’un monde que j’avais déjà conquis tantôt.

Eva m’embrasse tandis que Mademoiselle M. me suce,

c’est certainement pour ça que je m’obstine à allumer mes clops avec

un cierge.

La lumière enveloppe les billets de trains qui s’accrochent sur mon mur,

je jauge le temps

en espérant qu’il change de rue.

Je l’engueule,

« EH ! Connard ! Je suis plus là, je suis ici. Vient avec moi, suis-moi ! Sans toi je ne peux pas avancer ! ».

Je suis le Jack aux lanternes de mon esprit, mon cœur bat

à mesure de mes pas.

Je ne vois rien avec mes lunettes,

 pourtant j’entends des milliards de choses avec

mes oreilles.

Des milliards de choses, avec eux.

Des milliards.

Putains, des milliards.

Rendez moi ma femme.

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