Préavis de rêve

yan--2

Dans le hall de gare vidé

Des pas sourds,

Survit le parfum ambré,

D'un aller sans retour.

Sur le quai bétonné

Elle a fait ses adieux,

A peine étonnée

De larmes dans mes yeux.

C'est mieux comme çà!

Un vague sourire...

Et pour Sarah?

Tu sauras t'en sortir...

Tu as mon téléphone!

Appelle si jamais...

Arrête, sois pas conne,

Rappelle-toi que j'aimais:

Tes cheveux roux en vague sur mon corps ondulants,

La pointe de tes seins sur mes lèvres laissant

Ce goût acidulé de nos bonbons d'enfants...

Oublier tant d'années! Et puis quoi encore,

Autant me demander pourquoi pas d'être fort.

Et ce putain de train qui s'éloigne comme en rêve,

Pour une fois fois que ces cons ne faisaient pas la grève...

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