Preuve d'amour

Choupette

J’allais sonner quand elle m’a ouvert la porte. Elle était aussi jolie que je me l’imaginais. Deux fossettes accentuaient son sourire accueillant. » Bonjour Marianne, entrez vite, il fait si froid. » Sa voix aussi était chaude. » Allons au salon, vous boirez bien un thé en discutant ? » J’acceptais avec plaisir.

Elle me mettait à l’aise. C’est vrai que j’étais tendue. C’était la première fois et… » J’espère que vous aimerez, je l’ai fait léger… » Assises dans son salon clair et agréable, nous ne savions par quel …bout aborder le sujet plutôt…inhabituel, pour l’une comme pour l’autre. « Marianne…mon mari  est…suis-je bête, tutoyons nous, Serge ne sait  absolument rien sur son …cadeau. Si…, si cela ne vous dérange pas, j’aimerais…vous voir, et vous aider à vous préparer.

Il me semblait légitime qu’elle me …voit. Après tout elle allait m’offrir à son époux…Oui, j’avais effectivement répondu à sa petite annonce très timide…Nous avions « bavardé «  sur le net, et nous avions accroché…quand elle m’avait proposé son idée, j’avais trouvé cette …comment dire, preuve d’amour très belle.

Dans sa chambre, je découvris le lieu où j’attendrais son mari. L’armoire était dotée d’un très grand miroir face au lit…elle me déshabilla lentement, découvrant au fur et à mesure ma peau claire, mes seins lourds et tellement à l’opposé de sa poitrine menue, de son corps frêle et fragile. » Serge fantasme sur …des seins et aussi sur enfin…vous comprenez, nous en avons parlé. Je veux lui offrir une fois… »

«  Emilie, c’est tout à votre honneur…je ne sais si je pourrais faire la même chose… » Du bout des doigts elle frôlait ma peau nue. J’ôtais mes sous vêtements et la laissais me caresser… » Vous savez, je n’ai jamais fait …avec une femme. Serge sera…vous êtes exactement celle dont il rêve…enfin, physiquement…car je ne doute pas de son amour. Et jamais il ne me tromperait. Aussi… «  « Je sais, Emilie. »

Prenant ses mains, je les posais sur mes seins…Mes tétons se dressèrent aussitôt. « Votre, enfin, ton mari les touchera, il me touchera, mais je sais qu’en pensées il sera avec toi…sois en sûre. Il aura l’esprit libre parce qu’il saura que vous…que tu  consens…Et en sera éternellement reconnaissant. Il t’en  aimera davantage, s’il est possible. » Elle me montra les dessous qu’elle avait acheté. Je m’habillais avec son aide. J’avoue que ses doigts…j’étais à la fois bouleversée de ce don et de la savoir si …près de moi.

Elle était en bas, au salon quand il arriva. Je les entendais. Des pas dans l’escalier, la porte de la salle de bain qui se ferme. Il devait déjà sentir l’odeur que j’y avais laissée après la douche. Je m’allongeais à plat ventre sur …leur lit. Il entra sans bruit. Son premier regard devait se poser sur mes fesses parée de dentelle blanche…je sentis ses mains sur mes bas, remontant jusqu’à ma peau, glissant sur le tissu puis sur mes reins. Son souffle dans mon dos, puis mon cou. Sa bouche sur mes épaules.

Je cachais le plus longtemps possible mon visage, pour le laisser imaginer qu’Emilie tremblait sous ses caresses. Il dégrafa mon balconnet, faisant glisser les bretelles de mes épaules. Il me retourna lentement…Sourire, regard tendre et complice. Ses yeux émeraude…sa bouche…je comprenais l’amour si fort d’Emilie. Il émanait de lui une douceur…une tendresse…

Ses mains libérèrent mes seins. Ses doigts s’emparèrent de mes tétons tendus fermes…ses mains empaumèrent mes globes… sa bouche suça mes tétons avec avidité. Je frissonnais, sentant son corps nu se reposer sur le mien. Son désir était bien présent. Je succombais à ses tendres attentions. Sa main vint se nicher entre mes cuisses…sentant l’humidité de mon sexe…Je fermais les yeux, goûtant à la douceur de ses doigts qui me pénétraient lentement. « Oui, continue…je… » « Emilie, mon Emilie est… » Son sexe dur envahit rapidement mon antre mouillé.

Ses va et vient lents mais néanmoins fermes, firent monter mon plaisir. Je gémis plus fort… » Oui, …Mon Emilie… »Ses mains quittèrent mes hanches pour pétrir mes fesses avec un plaisir évident. Il accentuait ses assauts…ses mains remontèrent sur ma poitrine la serrant contre son torse, puis sa bouche téta à nouveau mes tétons… l’un après l’autre avec une gourmandise rare…Il léchait, suçotait, dégustait, soupirant de plaisir… « Comme c’est bon… » Son visage calé entre mes seins, ses mains agrippèrent mes hanches et il devint plus sec, imprimant à nos corps une cadence si rapide que nous nous essoufflions… il parlait, râlait, gémissait…Et je …vivais aussi cette montée du plaisir comme un challenge…arriver ensemble…

Jouissance fulgurante…son cri me fit hurler…Son plaisir rimais avec le mien…ses doigts remplacèrent son sexe qui donnait ses dernières gouttes sur mon ventre…De deux doigts il excita à nouveau mon clitoris qui explosa e…Mon corps tremblait si fort, qu’il me prit dans ses bras, câlinant, tendrement, murmurant des mots si …Je savais qu’ils ne m’étaient pas destinés… Je m’évadais à pas de loup, le laissant là…sourire bienheureux aux lèvres.

Je descendis les escaliers retrouver Emilie qui semblait…Assise dans le canapé, je m’agenouillais auprès d’elle. « Tu as un mari …formidable, tu sais…il a fait l’amour à Emilie…pas à moi. Il ne m’a même pas embrassé…Ce baiser…va le chercher…je crois qu’il n’attend que cela…File ! « Elle s’agenouilla à mes côtés, me prit dans ses bras et posa doucement ses lèvres sur les miennes…

Je partis avec le regret de n’avoir pas…mais heureuse d’avoir permis à Emilie d’offrir ce cadeau à son époux…

Deux jours plus tard.

« Vous avez un message… »

Serge et moi-même serions heureux de te recevoir à dîner…

Pas besoin de porter le dessert…

Emilie.

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