Quand on peut aider

Un, le pyracantha, vous connaissez ? Daniel, si ! Pour les autres, ce  sont des arbustes avec des piquants de partout qui taillés en forme de muraille défensive sont infranchissable. Même les sangliers ne passent pas, il n'y a guère que le char d'assaut qui traverse. Ils en avaient planté sur la ligne Maginot. Ça l'a pas fait !

Bref, sur les conseils de mon voisin, avec qui je suis brouillé depuis, j'avais ceinturé mon terrain de pyracanthas. Certes, aucun indésirable ne pouvait plus y entrer. Mais je ne peux plus en sortir, non plus. On me livre par-dessus la clôture.

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Deux, avoir de la jugeote.

Ma femme me téléphone pour que je sorte les filets de poulet du congélateur. Une chance, je les trouve, donc je les sorts. Je me suis fait engueuler pour mon manque de jugeote.

Oui, il était évident que si elle me demandait de sortir en avance le congelé, c'était pour notre repas du soir, à deux. J'ai sorti tous les filets, environ dix kilos. On a bien mangé, mais on n'a pas pu tout finir.

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Trois, ne pas jouer avec la chance.

Pour la première fois, j'avais réussi à finir ma liste. J'avais sorti les poubelles, tondu la pelouse, fait tourner la machine, repasser le linge et mis la table.

Mais ma femme n'est jamais rentrée, ce soir-là. Partit avec steward d'à côté, vers une destination de l'autre côté de la Terre.

Si ce n'est pas lié tout ça ? Evidemment bien sûr ! Il y a toujours une conséquence de nos actions sur le devenir.

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