Que toi !

Patrick Gonzalez

Photo bibi...

 

Au doux frémissement des jours qui s'effacent

Toi, seulement toi, tu prends toute la place 

Au ciel pâle de l'automne, lorsque ta chair fredonne 

aux frissons de l'amour quand le désir ordonne

Toi, seulement toi, émouvante, lascive

charnelle, impudique, à ta peau je dérive 

Mon âme prisonnière et mes rimes fébriles

pour épouser tes formes, tes courbes indélébiles

Toi, seulement toi, et ta peau pour exil

tes lèvres mon amour et tes yeux sous tes cils 

Tu es tout à la fois, l'absence et le désir

une dernière chance, le manque et le plaisir.

 

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