Réponse aux Abonnés Absents
Ce N'est Pas Moi, Ordi Hacké
Erge, après les mésaventures communes des comptes inaccessibles pour Isabelle Gautier et moi, nous explique sa façon de voir les choses de WLW. A savoir, la question des abonnements. (http://welovewords.com/documents/abonnes)
Il est vrai que j'ai l'abonnement facile, un poème me rend toute chose et me voilà abonnée, tout en sachant bien que, lisant toute nouvelle poésie, je retrouverai ledit poète dans tous les cas dans d'autres textes. Mais, m'abonner est pour moi une forme de salutations et de respect pour l'auteur dont je viens de découvrir ce texte, qui m'a rendu toute chose.
Je ne fais la course aux abonnés, sachant que je serai toujours en tête dans l'autre sens. Mais ais-je l'abonnement trop facile ? Sans doute...
Mais les abonnements peuvent me servir aussi à lire d'autres écrits que de la poésie de la part de mes...abonnements ! (vous vous y retrouvez ?). Et sortir, enfin !!! de mon univers (restreint) poétique (j'en suis à trois mille fois le terme poésie).
Tout cela pour en arriver au fait, que j'aime m'abonner et n'en demande rien en retour. Si ce n'est que deux abonnés réciproques peuvent converser en back-off, et que c'est très appréciable.
Dans un autre sujet, l'on me dit souvent "Ne vous perdez pas" (Edge ;-)), ou "Tu publies trop". Comme l'abonnement facile, je suis la Lucky Luke de la publication. J'ai trouvé ici un sens à ma vie, est-ce triste ? Non, j'ai une vie bien remplie à côté. Malgré mon chômage (si je travaillais il est bien sûr obligé que j'écrirai moins), je vis, je respire, je mange, j'aime et je me promène comme tout le monde. Mais tout m'est sujet à poème, tel mot que je lis, tel fait que je vois, telle émotion que je ressens. Il me faut, boulimique, y mettre les mots en place. Que mes poèmes soient bancals, sans aucun doute. Mais j'y jette les premiers jets (logique) quitte à me dire de les reprendre après (ce que je ne fais que rarement, mais de toute façon, mon ancien WLW étant inaccessible.... une mauvaise excuse ?). Mais j'ai l'impression que si je perds un mot, je perds mon souffle.
Je cours, je cours après les poèmes mais non pour faire des records, pour encore une fois....me faire du bien... (j'en viendrai à l'égocentricité).
Je vous rassure je mets aussi certains de mes textes en "Privé", sinon vous en auriez mille par jour.
Je ne cherche rien à vous prouver, mais je cherche à me prouver. Des tas de choses. Tout le monde a un brin d'égocentricité et je le confirme, vu mon vécu, je cherche à me réaliser dans l'écriture. Attention à ne pas confondre égocentrisme et narcissisme, certains font l'amalgame.
Et dans toute cette égocentricité et ces jaillissements de mots qui me viennent, faites le tri ! Non je sais bien, ce serait à moi de le faire...
En conclusion, je publie trop j'en ai conscience, je m'abonne facilement... Mais je trouve ici un sens à beaucoup de choses, une amélioration à la vie qui m'aide davantage que mes psychothérapies.
Bien sûr, comme toute égocentrique, il est frustrant de ne pas avoir de commentaires à certains de ses textes mais... Comme je le comprends, si j'en publie 15/J qui peux me commenter... Je n'en suis donc pas à la course des commentaires non plus, mais toujours à cette course sans fin d'écrire, d'écrire, d'écrire...
Mes poèmes sont quasiment tous à revoir, mais j'aime à penser qu'ils suivent les méandres de mon âge et de ma maturité.
Ce texte est brut de décoffrage, non construit, mais c'est un nouveau jet. Chercherai-je à me justifier ? Juste une nouvelle méthode de s'exprimer, par le témoignage cette fois ci. Donc, Merci Edge.
C’est pas toi qui disais que tu ne savais faire que des poèmes ? :) C’est beau ça !
· Il y a plus de 9 ans ·erge
Beau témoignage Alice ;)
· Il y a plus de 9 ans ·carouille
j’apprécie ce que tu viens d’écrire,,,;-)
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez