Rêve à vivre

shalimar

Cette nuit de rêves échevelés, m'a laissée fatiguée. Mais pleine. De sérénité.
J'ai dormi d'une traite ou quasiment.
Et si je me suis réveillée, cette fois, envie de me rendormir aussitôt.
 
Sur le matin, un rêve merveilleux.
D'une montagne escarpée, je me suis retrouvée dans un village (*) parmi des gens solidaires.
Chacune et chacun avait une tâche, un devoir à remplir. Mais qu'elles/ils accomplissaient comme s'il s'agissait d'un rôle qui leur était dévolu de tout temps.
Qui faisait partie de leur être le plus intime. Comme l'expression d'un art. Et de fait c'est de cela qu'il s'agissait. Un art de vie. A chacun(e) le sien. Tels des demi-dieux.
 
J'ai ainsi aidé une femme à accoucher. La «sage-femme » ou devrais-je dire guérisseuse n'était pas loin… je l'entendais dans le village mais elle semblait être très occupée.
Et elle me guidait dans les soins que j'apportais à cette femme qu'il me semblait connaître.
 
Puis, un homme, fort, qui semblait savoir que je l'attendais, comme allant de soi, vient sur ma couche, me séduit.
En fait, je le suis déjà séduite. Ses mots m'incitent à penser que je le connais.
Que je l'ai toujours connu. Il me fait l'amour tendrement, voluptueusement, et aussi de cette manière dont rêvent être prises les femmes.
Puissamment mais avec délicatesse.
IL m'a fait l'amour comme s'il labourait la terre.
Il m'a labourée, parcourant mon sillon, s'enfonçant loin en moi, je n'avais jamais joui ainsi.
 
Soudain, je ne sais comment, la guérisseuse est là. Elle nous regarde. Elle me prend la main et m'annonce que cet homme m'a fait un enfant.
Comme si cet amour n'avait d'autre but que celui-là : enfanter.
 
Un rêve merveilleux… j'espère le refaire.
 
(*) ce village était fait de yourtes et de constructions en bois... un ring, et cet homme comme un Dieu venant enfanter une humaine...
Quel beau rêve... 
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