Réveil nocturne

franekbalboa

Alors que je me réveille au beau milieu de la nuit, je constate qu'il fait encore bien sombre. Je tourne la tête vers le téléphone qui me sert de réveil, j'appuie dessus, 2h17. Beaucoup trop tôt pour se lever. Malgré tout une envie est bien là. Celle d'aller aux toilettes. Je me vois me lever, encore ensommeillé, aller au petit coin, et retourner à mon lit en trébuchant légèrement sur la marche. 

Je somnole en regardant la fenêtre et ce ciel noir. Quelques gouttes se font entendre et bercent délicatement l'homme fatigué qui se trouve dans ce lit. 

Après de longues minutes, et m'être tourné dans de nombreuses positions, j'en trouve une agréable. Une chaleur me prend d'un coup. J'entends un peu de bruit dans la cuisine. Je n'y fais pas attention, des oiseaux viennent souvent à ma fenêtre. Je me retourne. Puis je sens quelque chose derrière moi. Un bras m'enlace délicatement, ma nuque refroidit et un frisson me parcourt. Alors que je me retourne, je la vois, les yeux remplis de malice, avec une braise à l'intérieur. Indescriptible. Je la prend dans mes bras et l'embrasse, caressant ses cheveux noirs comme la nuit. Une petite lumière est allumée. Je réalise que je ne suis plus dans ma chambre. Un rêve..?

Possible. Mais celui-ci est diablement réaliste. Je vois parfaitement les rideaux pourpre d'où transperce quelque lumière, cette même lumière qui caresse agréablement la courbe vertigineuse de son dos. Elle est totalement nue, le sang monte, quelque part. Je la caresse, délicatement, puis l'embrasse de nouveau, elle me rend mon étreinte en faufilant sa langue dans ma bouche. Nos deux langues se joignent, je passe ma main le long de sa colonne vertébrale, un frisson suit mes doigts, elle saisit ma main et la plaque contre le drap bleu, alors que de l'autre elle me caresse le torse. Je suis descendu. J'ai mordillé l'oreille et ai commencé à embrasser son cou. 

Nouveau frisson, le mien cette fois, quand elle relève ma tête, et la redescend sur sa poitrine, ses seins sont magnifiques, assez généreux, ceux qu'on dévorerait des heures durant. Je commence par les lécher délicatement, puis une main vient malaxer le premier alors que ma bouche s'occupe du second. Cela dure quelques instants. J'entends ses soupirs. Je lève légèrement la tête, ses yeux sont fermés. Elle savoure, la bouche légèrement ouverte. Alors que je masse l'autre sein, ma bouche file vers la sienne et après l'avoir embrassée de nouveau, je saisis délicatement sa lèvre avec mes dents, ses yeux s'ouvrent alors, et droit dans les miens, projettent un brasier ardent. 

Je descend doucement, couvrant sa poitrine de baisers alors qu'une main commence à caresser sa cuisse. Elle croise d'abord les jambes en souriant, puis au moment où je passe sur la dentelle de son entrejambe, elle ouvre la voie. Je continue de jouer avec ses seins d'une main, tandis que je caresse de l'autre par dessus le tissu, ce sexe qui commence à humidifier la culotte. D'un geste délicat, j'écarte légèrement celle-ci sur la gauche, laissant ce merveilleux fruit à l'air. Un doux parfum de désir semble en émaner. Je commence par embrasser ces lèvres, puis à les mordiller et les lécher alternativement. Puis je fais des allers-retours vers les cuisses, en revenant sur les lèvres, mes doigts se faufilent jusqu'au bouton et commencent à le stimuler. J'y vais délicatement, profitant de ces jambes qui continuent à s'écarter. Je sens ses mains qui arrivent sur sa culotte qu'elle écarte d'une main, l'autre est sous son genou qu'elle éloigne également. 

La position est belle, les lèvres s'écartent d'elles-mêmes, je m'y engouffre de la bouche, aspirant, mordillant, léchant, dévorant ce fruit humide et chaud. Mes doigts prennent alors la direction du vagin, je fais des mouvements circulaires à l'entrée, elle lâche sa culotte et attrape son drap. Je forme une spirale et entre alors, elle se cambre avec force en criant son plaisir. Je sens une grande quantité de cyprine qui se met à couler le long de mes doigts. Alors que je vais et vient avec eux, ma langue continue son office. Les cris sont de plus en plus intenses, mes efforts aussi, ma langue virevolte, allant des lèvres au clitoris, provoquant un sursaut à chaque passage, et un nouveau cri, un nouveau gémissement. Après quelques minutes, j'entends un bruit de tissu qui se déchire. Je continue mon office alors que sa main vient littéralement d'arracher le drap. Elle crie de nouveau, je décide de continuer avec trois doigts et faire des mouvements plus musclés avec la langue. Je sens toujours plus de cyprine, et elle continue de gémir, de me dire de continuer, de se cambrer, de déchirer ce drap qu'elle tient désespérément dans sa main, comme si le lâcher la ferait s'envoler. 

Après de longues minutes, un gémissement plus rauque survient. Son corps commence à trembler, je fais tourner les doigts avec force en appuyant avec la langue sur ce clitoris de plus en plus dur... 

Puis vient l'explosion, de nombreux tremblements la secouent, elle attrape ma tête qu'elle presse avec force sur son entrejambe, je gratte à l'intérieur du bout des doigts, les secousses redoublent, et je sens la pression sur ma tête qui diminue. 

Je remonte alors, elle m'embrasse à pleine bouche, encore tremblante, et me murmure qu'elle ferait ça tous les jours. On reste ainsi de longues minutes, enlacés, avant que le brouillard de la nuit vienne nous faire replonger. Ou peut être simplement, me réveiller. 

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