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Autrement le Verbe, autrement les Mots. Je parcourais le monde tel un griot superbe, Abreuvant les nuées de mes songes imberbes, Et je tirais de l'or de mes moindres émois. Mon penchant pour l'alcool et le shit Ne faisait pas mystère ; D'autres ont fêté l'absinthe que l'histoire révère En d'absurdes transports jusque chez les bourgeois. Néanmoins, mon caractère fantasque s'accommodait mal De cette encombrante gloire. En mon âme et conscience, il me semblait déchoir, Et mes rêves eux-mêmes en devenaient étroits. Mon naturel, n'était-ce pas de tutoyer les cieux ? De ces billevesées, de cette fièvre, je n'avais cure ; De cette populace exigeante et obscure, Qui, telle une sangsue se cramponnait à moi. Je repris la route au printemps. Les premières giboulées ne me firent pas de mal, J'avais déjà rejoint l'herbe d'un petit val. J'y dormis comme un roi. Loin des ghettos, des tripots, des champenoises, Qu'attendais-je couché en ce lieu idéal ? A taquiner les Muses – et j'étais leur vassal - Seul, enfin seul, j'y retrouvai la voix. (Printemps des poètes 2012)
Un autre poème évoqué lors d'un récent printemps des poètes où il est question de griot
· Il y a plus de 7 ans ·http://www.printempsdespoetes.com/index.php?url=poetheque/poetes_fiche.php&cle=1050&nom=Amadou%20Lamine%20Sall
enzogrimaldi7
J'ai bien apprécié cette forme de "Redemption song".
· Il y a environ 8 ans ·frederik
Merci une fois encore de ta lecture attentive
· Il y a environ 8 ans ·Susanne Derève
Bravo.
· Il y a plus de 8 ans ·Une très joli plume. Poésie très agréable à lire.
Frédéric Cogno