Rien qu'un souffle

gill

De là où je viens, il aurait fait un malheur


De là où je viens, toutes auraient voulu faire son bonheur


De là où je viens, on aurait ceint son front de lauriers virtuels


De là où je viens, j'en aurais crevé de jalousie à le voir tant idolâtré


Mais il n'est pas de là où je suis partie


Et là où je l'ai trouvé, je forme des voeux pour qu'il n'en bouge pas


Il tisse à l'envi, quand l'envie lui prend, des mots endiamantés


En rivière qu'aucun cou ne portera


Nous ne pouvons que le suivre sur la berge


Où toujours,


Il est de vent

Signaler ce texte