Rupture

aile68

Confondre les francs et les euros, inverser les heures et les dates, des rendez-vous manqués, billevesées et balivernes, prendre des vessies pour des lanternes. Combien je t'aime, je ne sais pas, corriger les fautes et les erreurs, baisser le son, baisser d'un ton. Combien il reste avant la fin, un mois, deux ans, être tous deux gentils ne suffit pas. C'était pas un coup de foudre, c'était pas  de la drague, juste un lent apprivoisement, un rire, une blague. Finir en déconfiture, c'est comme partir en cacahuète, pas la peine de se raconter des histoires, tu m'attendras plus sous ma fenêtre comme dans les grands films. Plus la peine d'espérer, plus la peine de continuer, vite abréger, les morsures et les blessures. Si dans ma tête c'est le désordre, un méli-mélo de drôles d'adultes, les histoires d'amour finissent mal dit la chanson. Je veux bien partir en chantant, sans saluer, sans rien dénigrer, on a été, et on n'est plus. Passer à autre chose aussi moche que puisse être cette expression, aussi dure, aussi nécessaire. C'est la vie, quelle drôle de comédie!

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