Ry-sur-Guimand : retour sur le suicide d’une jeune mère esseulée

sebito

Après sa journée de travail, Charles B., médecin, a retrouvé, le mercredi 12 septembre 2012, le corps sans vie de sa femme, Emma B., dans leur pavillon situé dans le quartier du Petit Charran à Ry-sur-Guimand (Drôme). L’autopsie a permis de conclure à un suicide par ingestion d’arsenic.

Ce jour-là, Emma B. s’était amusée à la fête foraine de Valence avant de revenir à Ry-sur-Guimand, où le couple et leur petite fille, Manon, agée de 12 ans à l’époque des faits, s’étaient installés six ans auparavant. Elle s’est alors rendue chez un voisin afin de lui demander de l’arsenic, que celui-ci possédait en toute légalité. Elle est ensuite rentrée chez elle et a mis fin à ses jours.

Selon les habitants du village, Emma B. avait peu de contacts et « semblait vivre dans son monde ». Mr Marquet, pharmacien du village et ami de la famille, a par ailleurs signalé que Emma B. prenait des médicaments psychotropes, révélant ainsi un mal-être que personne ne soupçonnait.

D’autre part, un ticket de métro parisien, au dos duquel était inscrit un numéro de téléphone, avait été retrouvé aux pieds du corps d’Emma B. L’enquête a permis de déterminer que ce numéro appartenait à l’un des amants de la jeune femme brune. Par ailleurs, il est apparu que celle-ci était très endettée. Charles B. n’était pas au courant de cette situation.

Le cas Emma B. nous rappelle malheureusement que la solitude, réelle ou ressentie, peut tous nous consumer.

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