sale catin

compteclos

« Tu peux faire ta prière, j'ai fini de jouer. »

Te prendre les seins,

Te faire vibrer entre mes reins,

Te réveiller au petit matin,

Pour t'envoyer valser dans mon côté malsain,


Te coucher sur le côté,

Tes vêtements, les ôter,

T'entendre gémir, crier, hurler,

Dans notre cadence endiablée,


Et puis l'oublier,

Elle, que j'ai tant aimé,

Et puis l'oublier,

Elle, qui s'en est allée,


Te dire tous ces mensonges,

Qui ont l'air de jolis songes,

Te dire tous ces mensonges,

Lorsque je t'allonge,


Te susurrer des mots doux,

Que je ne penserai jamais, c'est fou,

De mentir ainsi, c'est fou,

De ne pas aimer comme toi, c'est le trou,


Noir,

Ou blanc, qui casse l'espoir,

Qui tue l'envie du soir,

Qui anime la lueur de la pénombre de mon heure de gloire,


Inscrire tes courbes sur mon tableau,

Te prendre violemment dans l'eau,

Tes si belles formes, mi-femme,mi-oiseau,

Toi ma belle, qui se noie dans nos flots,


Ne jamais t'aimer,

Toujours te guetter,

Ne cesser de t'admirer,

Dans cette douce fumée.

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