SAS Celestange Linge
Roman Milan
Synopsis:
Alors que les révolutions arabes font disparaître tous les régimes au sein desquels la CIA avait des espions, l'agence de Langley est confrontée à la retraite de Malko Linge. En Libye, le renard du désert Khadafi est menacé par une coalition, et semble décider pour terminer en beauté de punir les puissances occidentales en offrant tous ses secrets, son trésor de guerre et ses armes à la Corée du Nord, à l'Iran et à Al-Qaeda. Mais personne ne peut approcher le dictateur qui a disparu. Malko Linge recommande à la CIA d'envoyer une jeune femme qui ressemble à l'une des amazones, garde-du-corps de Kadhafi, et leur présente sa jeune nièce, Celestange Linge. Après une opération de chirurgie esthétique aux effets provisoires, la jeune recrue formée par Malko est envoyée en Suisse à la rencontre de la Comtesse Amelia Von Hollenzollern, une milliardaire amie de Kadhafi. Elle devient son amante et ensemble elles partent en Libye. Elles découvrent que le dictateur n'a jamais pardonné aux Occidentaux la mort de sa fille adoptive, et a lancé depuis plusieurs années un programme secret souterrain sur des dizaines de kilomètres au sein duquel il a fait préparer de nouvelles armes, et des kamikazes. Un soir, elle croit même entrevoir Oussama Ben Laden. Enfermée dans ce gigantesque complexe, Celestange Linge se cherche des alliés. Elle doit éliminer Kadhafi, mais avec quels armes et à quelle occasion ? Et peut-elle avoir confiance dans la belle Zafira dont elle tombe amoureuse ? Et pourquoi la Comtesse a disparu ?
Présentation de l'héroïne :
Elle est née en Autriche, d'un père franco-anglais et d'une mère austro-mexicaine. Son père a disparu dans des conditions mystérieuses au cours d'un soi-disant voyage culturel en Iran. Sa mère l'a élevée, seule, en ayant de nombreux amants, et l'a placée à l'adolescence dans une institution suisse pour jeunes filles de bonnes familles. Elle a suivi des études de droit avant d'être intégrée à Interpol. C'est seulement à 20 ans qu'elle a fait la connaissance de son oncle, Malko Linge, dont elle est tombée amoureuse. Mais l'agent de la CIA, respectueux des règles de famille, a repoussé les avances de sa nièce, et a décidé de la former aux dangers du métier d'agent secret pour lui succéder. Elle a 25 ans, elle mesure 1mètre 80, comme son oncle. Elle a de beaux yeux verts clairs, une crinière auburn, une bouche naturellement pulpeuse, un nez légèrement aquilin, des sourcils fins et une dentition de carnassière, avec une peau de pèche. Elle est svelte et musclée, parce qu'elle aime faire de la musculation, comme de l'aïkido, parce qu'elle préfère ne pas avoir à tuer. Elle est une jeune femme moderne, bisexuelle, mais de préférence lesbienne. Dans la première aventure, elle devient l'amante de la Comtesse Amelia Von Hollenzollern. Son oncle lui a raconté quelques unes de ses aventures et lui a avoué qu'elles avaient été l'occasion de rencontrer des femmes magnifiques dont il était devenu le valeureux amant. Celestange a aussi décidé de suivre les pas de son oncle légendaire sur cette voie de séduction. Pendant la période d'entraînement que Malko Linge lui a fait suivre, elle a eu l'occasion de tuer un homme, le chef d'une mafia albanaise qui enlève des femmes pour les violer et les contraindre à se prostituer. Face au cadavre de ce criminel, elle a savouré le sentiment d'avoir été l'instrument d'une justice expéditive, mais elle se demande si elle pourra ainsi tuer à chaque fois que cela sera nécessaire.
Scène érotique :
Quand la porte s'était ouverte sur la Comtesse et sur elle, elles se figèrent et se tournèrent vers elles. Elles rièrent de les voir, et se levèrent pour venir les saluer. La Comtesse leur tendit son bras gauche, et chacune vint poser un baiser insistant sur sa main, en la regardant avec des yeux énamourés. La Comtesse prit le bras gauche de Celestange et l'offrit à ses jeunes nymphes. Elles lui offrirent chacune un baiser, mais en lui consacrant quelques secondes de plus, toujours les yeux dans les yeux. L'invitée était honorée, et elles lui promettaient beaucoup de leurs regards. Celestange en avait compté treize. Une fois qu'elles eussent fini de lui exprimer leur plaisir de la recevoir dans l'antre, elles retournèrent sur le grand tapis, en se blottissant les unes contre les autres, et en gardant le silence. Celle-ci prit la main embrassée de Celestange et la conduisit vers une large banquette pourpre. Elle la fit asseoir. Elle se tourna vers ses protégées et se dirigea vers elle, en disant :
Ma chère amie, vous vous demandez sans doute ce qui explique qu'une femme du monde comme moi puisse ainsi disposer de ce que les mâles orientaux appellent un harem. Il faut dire que la comparaison est fallacieuse. Aucune de ces jeunes filles n'est forcée d'être ici contre son gré, aucune n'a, hélas, dit-elle en soupirant et en souriant, été enlevée. Elles sont aussi, toutes, hélas, majeures. Vous voyez, je ne suis pas tel ces califes, un monstre de cruauté, mais j'ai eu, oui, le désir, de me créer un paradis lesbien permanent dans lequel des femmes choisies et qui se choisissent l'une l'autre ont l'espace et le temps d'être ensemble, comme elles le veulent, comme nous le voulons. Et c'est ici que j'ai la joie de vous introduire, de vous proposer d'être l'une des nôtres, pour cette nuit, et je l'espère pour...
Celestange approuva de la tête et lui souria, avec toute la séduction qu'elle pouvait, avec ces éclats dans ses yeux qui en tourmentaient tant. La Comtesse les perçut et ses yeux aussi brillèrent. Elle tapa dans ses mains. Ses protégées se rapprochèrent en formant une sorte de labyrinthe : certaines étaient tournées vers elles, d'autres étaient tournées vers le centre. La Comtesse leva son bras vers Celestange pour l'inviter, et celle-ci fut d'un bond près d'elle. La Comtesse la poussa vers le «labyrinthe» saphique. Elle y entra en regardant les deux qui composaient une porte invisible. A peine avait-elle passé cette «porte» qu'elles la refermèrent en la suivant. L'une d'elles se colla contre elle, et soufflait dans sa nuque. Elle tourna à gauche et alors qu'elle passait entre deux jeunes blondes d'allure slave, sveltes, les deux tendirent les bras pour lui caresser les épaules. Là encore, à peine les avait-elle dépassées qu'elles se mirent à la suivre, en se collant contre les premières. Elles passaient leurs mains sur leurs corps. Le silence était devenue totale. Elles entendaient toutes une seule respiration, la Comtesse, dont les yeux devenaient hallucinés. Alors qu'elle avançait dans leur petit labyrinthe, celles qui formaient une «porte» la refermèrent et firent face à Celestange. Elle était cernée. En quelques secondes, ou peut-être en quelques minutes, les Nymphes l'entourèrent et la caressèrent, l'embrassèrent, la deshabillèrent. Son corps était entièrement sous leur contrôle, magnétisé. Un moment, elle vit la Comtesse tendre le bras à travers ses protégées et poser deux doigts sur ses lèvres. Elle les mordilla et les lécha.
Scène d'action :
Celestange n'en revenait toujours pas. Le guide de la Révolution avait réussi le tour de force de faire construire dans les profondeurs de la terre lybienne un complexe qui faisait penser trait pour trait aux immenses mondes secrets du «Spectre» dans les livres de Ian Fleming. Elle se demandait si le renard du désert s'était inspiré de ces livres mondialement connus ou des films tout aussi connus. Et dire que ces supérieurs semblaient tout ignorer d'un tel complexe ! Dans quelques minutes, Zafira lui avait assuré : Kadhafi allait venir et passer entre elles. Dans sa tenue de garde-du-corps, Celestange se sentait à l'aise et avait pu aisément dissimuler son petit Luger. Mécaniquement, elle imitait les gestes des autres gardes, qui, en attendant l'arrivée de Kadhafi, exécutaient des gestes usuels pour signifier qu'elles se préparaient à accueillir leur maître qu'elles connaissaient toutes intimement. Alors qu'elles accomplissaient une suite de garde à vous, de salutations prononcées en arabe, Celestange remarqua qu'une des gardes la regardait fixement. Elle fit semblant de ne pas la regarder, mais ses yeux clignotaient rapidement, et elle remarqua que cette garde semblait s'étonner. Si elle était démasquée maintenant, elle ne pourrait pas tuer Kadhafi, et sa mission serait un échec, et sa vie pourrait s'arrêter là, dans une mare de sang, à sa première mission. Une légère fureur passa sur son visage, mais elle sut rester impassible, continuant à imiter les autres guerrières. Heureusement, comme la chef de leur troupe se tournait vers une porte qui s'entrouvrait, les autres femmes l'imitèrent. Des hommes en armes faisaient leur apparition. Et derrière eux, dans une énième tunique blanche, Kadhafi venait vers elles. Mais alors qu'elle allait attraper son revolver, celle qui l'avait dévisagé se mit à crier en se jetant vers elle. Celestange n'eut que le temps de se reculer, et le revolver à la main, tira un coup sur son assaillante qui s'écroula. De son autre main, elle se saisit de la fiole de M, et la projeta au sol dans la direction de ces hommes et de Kadhafi. L'explosion retentit, et les gardes qui avaient voulu se jeter vers elle lui firent un bouclier de leur corps, dont elle ne ressentit que le souffle. Une fumée importante envahissait le hangar, des cris fusaient de tous les côtés, elle entendit des balles siffler, et elle vit plusieurs corps à terre, mais dans la cohue, elle ne réussit pas à apercevoir celui de Kadhafi. Ah, si elle avait eu une deuxième fiole, elle l'aurait jeté vers cette entrée d'où Kadhafi était apparu, et elle aurait pu être presque certaine de sa mort. Elle se mit à courir vers la zone du canal interne où elle avait préparé sa fuite. Elle entra dans un sas de sécurité, y trouva les vêtements imperméables dont elle avait maintenant besoin pour plonger dans cette rivière intérieure dont les flots se jetaient à quelques kilomètres dans la Méditerranée. Elle entendait les hurlements de haine derrière elle, des balles qui étaient tirés dans tous les sens, et elle sourit en pensant que ces mâles étaient assez idiots pour s'entretuer. Elle ouvrit la porte du sas. Le canal était à ses pieds, et l'eau passait à ses pieds avec une force impressionnante. Elle mit son casque de moto et d'un bond, elle se jeta dans ce bouillonnement furieux. Son corps fut propulsé en quelques secondes.
Haletant !
· Il y a plus de 13 ans ·Pourquoi ne pas aussi participer à l'appel à textes LEITMOTIVE (jusqu'au 15 juillet 2011) ?
http://www.suite101.fr/content/jacques-flament-comment-on-devient-editeur-a27752
Cliquer sur LEITMOTIVE...
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