Schizophrénie, dépression et sorbet à la framboise

Mercredi 5 avril, 00h21:

       Nuit calme, moment de répit. Adossé contre le mur de ma chambre, une coupe de sorbet à la framboise en main,  je regarde un stream des Simpsons. Ma petite soeur s'endort peu à peu contre moi,  elle est tellement mignonne. Ça faisait bien longtemps que je ne l'avait pas vue aussi souriante, elle ne m'as pas quitté de la soirée. 

     Les voix se sont calmées pour l'instant, elles ne peuvent résister au sorbet à la framboise et aux bruits de l'eau. Son parfum est si apaisant, un subtil melange de sable chaud et de caramel qui se mêle aux flagrances florales qui s'émanent de sa chevelure de bronze. 

     Sa présence m'apaise mais je sais qu'elle peut se dissiper d'un instant à l'autre. Le plus profond de son regard et son plus joli sourire ne sont pas les mêmes sans le gazouillis de sa voix.

      Je reverrais probablement sa silhouette au loin dans un parc ou en me penchant au dessus d'un lac,  je sentirais peut être sa main dans la mienne mais sa voix sera perdue dans le brouhaha des chuchotements qui sifflent au coeur de mon crâne. Je verrais bien...