Séduction domestiquée...

Intrigante

Éphémère, une caresse évanescente, un glissement, pour ensuite se noyer dans l’absolue d’une nouvelle errance de ses mains sur mon corps.

Palpitant, il l’est, de cette chaleur qui le fait renaître de tant d’abandons d’effleurements passés.

Aiguisé et paré pour recevoir l’organe tendu et perçant de mille saveurs délicieuses.

Mouvementé et prêt à assouvir les besoins qu’il se retient à offrir.

Mon corps l’appelle et il entend ses supplices...

Une fois mes jambes autour de sa taille, je le laisse se guider seul pour pénétrer ma chair incandescente. Plonger et se noyer dans mon fluide onctueux et glissant jusqu'à être oppressé, de trop de nectar divin. Il en ressort exaucé et épuisé, mais davantage attiré par cette drogue sucrée et aphrodisiaque, dissimulée à la pointe d'intersection de mes deux cuisses que j’écarte pour lui, une offrande alléchante qu’il devra combler.

Il revient à chaque contraction, il sursaute prêt à se décharger de trop de plaisir inassouvi. Prendre ses aises pour laisser le temps à cette bouche demandeuse de batifoler avec mes seins gonflés sous son nez, qui le happent à chaque poussée. L’autoriser et lui permettre d’abuser de mes pointes qui s’écorchent sur sa peau rugueuse et jouer avec ses envies pour ne lui laisser aucun répit.

Son sexe s’imagine prendre le contrôle, et pense gérer ses mouvements. Le laisser croire qu’il est le maître de ma chair pour le contraindre à se soumettre. Ne pas aller trop vite et le laisser prendre son rythme, pour me faire jouir le plus tard possible. Coller mon ventre contre le sien et sentir la douceur de sa peau.

Je pourrais en faire plus pour le rendre fou, me cambrer entre ses mains qui encerclent ma taille, sentir l’étreinte se resserrer, le laisser me caresser et lui faire perdre la raison. Entre mes cuisses il n’est qu’un homme dompté, qui ne peut que se soumettre au son de mes plaintes. Mes murmures le rendent docile et discipliné, mes cris le laissent sans armes, l’excite et le stimule, il ne peut qu’accélérer. Son corps s’anime encore plus, alors que son esprit lui dicte de ralentir.

Mes mains ne sont pas encore sur lui que sa semence est prête à jaillir en moi. Je décide quand cela s’arrête, je juge l’extase qui m’emporte, si celle-ci est à son apogée, assez puissante pour me donner ce vertige tant désiré. Sans lui demander son avis, ni m’intéresser à son plaisir, je laisse mes sens m’envahir et mes passions gérer mes gestes.

Mes doigts frôlent ses épaules, glissent le long de ses flancs, sa respiration témoin de son excitation est comme une torture. Je continue malgré son regard qui me supplie d’arrêter, je sens son sexe se gonfler, prêt à me remplir de ce liquide, qui se fera plaisir de filer au final de ces ébats. Mes mains attrapent ses fesses, elles descendent encore pour trouver la clef de l’orgasme.

Je caresse et malaxe tout en douceur ses testicules qui se crispent entre mes paumes. Il accélère n’en pouvant plus, son râlement est comme une délivrance qu’il maudit, car trop vite présente. Il agrippe ma tête, ses doigts se perdent dans mes cheveux qu’il emmêle, comme pour me montrer qu’il sait me tirer en bas aussi bien qu’en haut. Malgré ses tentatives pour ralentir et freiner sa jouissance, la convoitise de cette ivresse tant désirée est la plus forte.

Il est à mes ordres, je me délecte de son organe aussi brûlant que l’acier en fusion, il continu et pense me posséder avec force, pour m’en donner encore plus, comme une punition à mes attouchements trop pressés. Je contracte mon sexe pour le retenir en moi et le faire capituler face à mes ordres, j’accentue encore plus cette euphorie qui me comble.

Il me pénètre avec puissance, pensant me châtier alors qu’il m’en donne bien plus que je ne lui en montre. Il explose rapidement en moi en de puissants jets qui émoustillent mes parois stimulées. Il tombe de tout son poids sur moi, épuisé et ne remarque pas mon sourire triomphant. Il demandera réparation sous peu, et cela se terminera en duel, sa lame affutée saura me faire déposer les armes.

La passion transpire encore de sa peau moite, son sexe toujours en moi, bouge de quelques soubresauts comme pour me prévenir d’une prochaine attaque qui me laissera soumise à ses choix.

En attendant, je jubile, d’être la maîtresse de nos orgasmes et face à son désarroi, je m’écarte, mes mains glissent vers mon intimité, se mélangent à sa semence pour me donner un autre plaisir. Elles taquinent ma peau embrasée,  le laissant croire que je n’en ai pas eu assez…

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