Septembre

Patrick Gonzalez

Peinture Eleonore Cotton


Un grand parc désert,
frissonnant de silence,
le soleil trop pâle pour dessiner nos ombres.
Des arbres fatigués, au vent froid qui s'élance,
quelques bancs désertés, blottis dans la pénombre.

Le miroir de l'étang qui se grise aux nuages,
Baudelaire et Musset sont partis en voyage,
douce mélancolie qui ouvre son cartable,
aux heures assoupies, aux jours interminables.

Cote à cote, fiévreux,
le rêve nous rassemble,
ce chemin sinueux où nos vies se mélangent,
bras autour de ta taille, les regards qui s'échangent.
Toi, moi, tous les deux et nos lèvres ensembles.

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