Sévice
kelen
Tu tiens la corde raide
Suspendue vers mon corps
Tension anesthésiante
Qui fermente le décor
Métastase de mes synapses
T'as cartonné l'épiderme
Décalquant mon épitaphe
Sur cette échine
Vendue au prix ferme
Tu as le charme d'une écharde
Plantée dans mes viscères
Insolent, désolant
Tu désamorces les résistances
Et force l'essence de mon aisance
A terre
Poignardée, lésée
Enchaînée, acharnée
Dépourvue d'honneur
Il fout le feu, ça sent le souffre
Wouf Wouf
Chienne assiégée par son souffle
Jusqu'à quand vas-tu percuter ?
L'écho de ton cri me décolore
Rouge, éclatée.
Ecarlate, lattée par ton corps
A l'orée d'une sphère indolore
Affamé !
Tu te nourris de mes lames
Quand les larmes coulent entre mes cuisses
Sévice sans âme
Voilà le vice.
Le philosophe : une bonne introspection permet à l'esprit de savoir jusqu'où mener le corps qui l'habite. Ne jamais le laisser partir à la dérive, peut le conduire au paradis.
· Il y a environ 11 ans ·Le poète : se nourrir à son désavantage, supprime toutes charges émotionnelles, capables d'engendrer le paroxysme. " Cieux bleus ", "Bleu cieux ", " Bleu cieux ", " Cieux bleus ", le choix est pertinent, mais reste tendre. Dimir-na.
dimir-na
bravo
· Il y a environ 11 ans ·Alice Gauguin