Près de ta flamme
Mathilde En Soir
J'ai allumé un feu
Pour que tu reviennes
J'ai allumé ce feu
Sur les terres de la reine.
Tous les soirs tu m'écoutes
Près de toi, j'essuie mes larmes
Une simple petite goutte
Pourrait altérer ta flamme.
J'ai aperçu au loin
Une silhouette étincelante
J'ai crié ton nom, en vain,
Le cœur meurtri, je chante.
Vivons-nous le présent ?
Sommes-nous désarticulés ?
Ne fuis pas ce soleil ardent,
Je n'ai pas peur de m'enflammer.
Je revois nos corps qui s'enlacent,
Vive ardeur, au gré des sycomores,
Jamais ce souvenir ne me lasse,
Car j'en rougis encore.
Tu penses être désenchanté,
Je sais que tu m'aies essentiel,
Les cendres auront bon me désoler,
Je te délivrerai de ce sommeil.
Qu'importe si les mortels fondent,
Les maux ne sont que des braises,
Tout brûlera en ce bas-monde,
Nous danserons dans cette fournaise.
Tu ne m'as plus attendu,
Pour célébrer les feux,
Cherchant à atteindre le salut,
Nous voulions simplement être heureux.
J'ai perdu mon âme,
Pour allumer ton feu,
Siècle du sang et des larmes,
Je meurs à petit feu.
Coup d'essai, coup de maître(sse) dans la poésie. bienvenue dans le cercle des poètes, pas disparus.
· Il y a plus de 9 ans ·valjean
Il est très beau ce poème ! J'aime beaucoup.
· Il y a plus de 9 ans ·mamzelle-plume
Merci beaucoup !
· Il y a plus de 9 ans ·Mathilde En Soir
beaucoup de charme ton poème. Peut-être quelques problèmes avec les résonances des mots, les sons qui se font échos.
· Il y a plus de 9 ans ·elisabetha
Merci, je suis plutôt contente pour une première. J'espère faire mieux la prochaine fois !
· Il y a plus de 9 ans ·Mathilde En Soir