Si tu veux etre quelqu'un dans l'fond, faut pas calculer la fin

Ce qui devait arriver arrivera. J'aime bien cette phrase. J'ai frôlé la mort, une fois. Elle m'a laissé prisonnier d'une carcasse de ferraille. Un avertissement, une menace. Je crois ce que je vois. Depuis ce jour, je crois au miracle, au destin. Ca m'a pas calmé pour autant. J'ai peur de ma semence, peur de me retrouver a la place de mes vieux si jamais un jour elle prend forme. J'ai peur de moi-même. J'ai pas peur de la douleur, j'aime les cicatrices, je trouve ca esthétique. Soyons en sur, Le mal a un effet bénéfique, et vice-versa, c'est aller contre nature de dire le contraire. On va souvent contre nature, ceci explique cela. Tiens tu vas me dire toi, le curseur de la stabilité, tu le situe ou ? Au milieu, pour que la ligne reste droite. J'aime pas les lignes droites. J'aime les zig zag, les ying yang, j'dois être un peu bipolaire. J'aime pas les pièces trop rangées, les gens trop soignés, tous ces trucs suspects. J'aime les films de Kusturica. Parfois, j'ai des crises, alors j'écris. On m'a appris a écrire des mots, pas a les retranscrire, ca s'apprends pas. C'est tant mieux, j'aime le mot « authentique ». J'aime pas veiller mais je veille, avant de me réveiller. C'est mon coté protecteur. Les obligations, ca m'affecte, alors je m'efforce d'être désobligeant. C'est pas toujours facile, mais ca vaut mieux que l'embarras, c'est un choix. Je ne fais jamais escale. De toute façon, j'ai toujours vu l'avenir comme un projet a court terme, et au fond, j'ose espérer que moi aussi je suis quelqu'un de bien alors, je voudrais décevoir personne. Je veux pas que tu t'attache. C'est peut être ca que j'arrive pas a te dire, je veux t'épargner. De toute façon, ce qui devait arriver, arrivera.