Soledad
bleuterre
Dans les berceaux de la nuit
Je fus engendrée
et m'accrochai au fil des étoiles
Mais je n'en savais rien
Un peu plus loin que la nuit
Trempèrent mes os
dans le plomb du destin
Mais je n'en savais rien
L'amer breuvage
De l'enfance grava
D'une plume noire
ce qui devait être
Mais je n'en savais rien
Je n'ai pas choisi d'écrire
C'est elle qui me l'a insufflé
Et tous étaient complices
Sans le savoir
Mais je n'en savais rien
aujourd'hui
Tu te fais rare
toi le creuset
D'antiques gravures
Je te fuis et pourtant j'aspire à te rencontrer
Sur les cimes argentées
Aux douces lueurs de l'aube
tu m'as choisie bien avant
Que je ne comprenne
Mon salut, mon avenir, mon chant
Sans toi se terre l'ombre
Au pied des grands massifs
En toi est le trésor
Qui habite mes pas
merci Yan...
· Il y a plus de 12 ans ·Myos, on se comprend, cette lie est bien ce lit où se rêvent les mots.....
bleuterre
On doit être un certain nombre à avoir trempé nos lèvres dans cet amer breuvage sur ce site...Je lève mon verre a cet amer breuvage sans lequel nous ne pourrions lire d'aussi belles choses !
· Il y a plus de 12 ans ·myos
En mer, l'"amer" est un point de repère sur terre pour les marins...J'aime votre texte!
· Il y a plus de 12 ans ·yan--2
merci à tous les deux de votre lecture.
· Il y a plus de 12 ans ·Oui, Dusha, l'amer breuvage de l'enfance qui est à mon avis aussi le lit de l'écriture.
bleuterre
L'amer breuvage de l'enfance... en commun, alors !
· Il y a plus de 12 ans ·J'ai apprécié ton texte qui est injustement peu commenté. :)
dusha2
J'aime.
· Il y a plus de 12 ans ·Christophe Dessaux