Souffrance

olivine

Mon âme est une plage grise

Aux longs rivages infinis

Et dont la mouvance s'irise

Des tristes reflets de l'ennui ...

 

La bruine de mes souvenirs

Voile toutes mes espérances

Et j'entends au lointain mugir

Les flots si noirs de ma souffrance...

 

Et je me tiens là, immobile

Sur le sable sombre et mouvant

De ma douleur , trace futile...

 

Mais j'entends la vague, furie

D'une colère qui jaillit

Signant le deuil de mon tourment...

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