Stéphane De Groodt vs David Guetta
kery
Dimanche, pris d'un spleen Baudelairien, je décidais de me rendre au Queen de Paris. Je ne parle pas déflore de mâles. Non. Cette cage, qui n'en est pas moins folle, rassemblait en cette soirée quelques hédonistes de la musique électronique.
Après un interlude facial, le videur me laissait à la saillie musicale du Dj français mondialement connu : David Guetta.
Leçon de ce garçon ce soir-là pour se mettre en gaité, se sentir comme une guest star, regard perfide lancé en direction du vil gotha. Il y avait le toujours facétieux Arthur, au bras de Cathy, également Énora, qui malagré elle, n'était pas en rythme sur Pharell. Je n'en touchais pas mot à mon pote Marc, d'Orsay, venu là par le direct de 8h, qui, déjà pris dans la vibe, me criait : ce soir le monde est à nous, Na !
Pour finir d'assumer ma présence dans ce lieu, j'allais vers le bar descendre quelques vodkas. J'ai vite disjoncté. D'ailleurs, noyé sous le breuvage, au passage du cinquième disque j'hoquetais. Sur le floor, mon estomac était si dense qu'après avoir croisé Manu Katché (mais ce n'était pas lui) mon corps s'étala face à son double vexé. David aurait pu m'en vouloir de cette galette sous les platines cheveux de Cathy qui m'indiquait gentiment le chemin des doubles wc, elle qui revenait des dames.
Profitant du vacarme, et dans un élan de grande noblesse, je promis d'être - à David et sa lady - dithyrambique dans mon papier, afin d'essuyer cette galette royale. Il a ri, puis, tout en passant du Will.i.am, a souligné notre amour commun pour la noblesse des sons. Sirotant mon cinquième one love on the beach, je lui rétorquais que mes mots faisaient du bruit et son bruit, des maux. Il eut le sourire de l'homme n'ayant pas fait la compil du sens de mes propos pour ensuite prendre congés, prétextant prendre le set suivant.
Je prenais, pour ma part, le 27 Get, suant de désir pour la silhouette de Cathy que j'apercevais désormais affublée d'un t-shirt “Fuck me I'm...”, dans le sofa, mousse à la main. Je lui proposais de la prendre aux mots et de chez moi, admirer la vue sur la Seine et ma penietszche. Mais Cathy m'annonçait qu'elle était fidèle, qu'elle avait un mari, un fils, une fille, de fil en aiguille je me sentais coeur-circuité. Je tentais une esquive pour sauver mon honneur, lui reprochant d'être débranchée là-haut, elle me trouvait prise de terre, c'était l'entêtement de première.
Mon élan ainsi freiné, je m'éjectais. J'aperçus, au loin, quelques fans guillerettes guettant David et leur proposais de les présenter. Lorsqu'au jeu de séduction j'échouais misérablement à décrocher le sourire d'une seule. David, lui, bootleguais les deux. Il résuma ainsi sa prouesse : "Paris est à toi, the world is mine".
Moi qui me pensait plus vinyle que lui l'androgyne, j'ai compris, dès son départ pour le Nikki beach, qu'il avait le profil du nice guy, et moi pas celui pour les sexy bitch. Dès lors, je me voulais me rentrer, n'étant pas contorsionniste, j'ai appelé taxi service.
Génial :)
· Il y a plus de 10 ans ·Digne de Groodt.
Par contre, me semble que Cathy et David sont séparés (quelle tristesse... ^^) depuis cette semaine.
camille-de-vaulx
Thanks Camille !
· Il y a plus de 10 ans ·Je textote Cathy immédiatement.
kery