Survivre, la vie ou la mort...

ahrityr

Ma nouvelle montre s'illumina et se mit à clignoter, il était 20h, les informations allaient débuter. Je me dirigeai vers mon salon, en y arrivant je cria "Lumière" et toute la pièce brilla : ma télévision s'alluma, mon canapé sortit du mur, le plafond s'éclaira et une table surgit du sol. J'aimais mon confort, la pointe de la technologie réunit chez moi. Me dire que je devrais quitter tout cela me fait mal. Je perdrai tout ce que j'ai construit durant ma vie. Néanmoins, il n'y a pas hésité, autant tout perdre et rester en vie ! Mon canapé grinça, je devrais le graisser, enfin peu m'importe maintenant, dans une semaine au plus tard tout aura disparu.

Je demandai gentiment à la télévision de mettre la première chaine des milles autres, ce qu'elle fit de suite. Les informations débutaient, une seule chose m'intéressait, quand est-ce que l'invasion aura lieu ? La brave petite présentatrice, retenait ces larmes, il y a de quoi pleurer ! Elle lança les titres, puis revint sur le sujet principale, l'invasion.

"Selon nos sources, nos envahisseurs seront la demain soir à l'heure où je vous parle, commença-t-elle. Toute les armées de chaque pays sont prêtes à repousser l'envahisseur. D'après le président américain, la nouvelle bombe atomique et les nouveaux avions Z-9-Ultime, les envahisseurs ne devrait pas résister longtemps."
Des images de soldats attendant la bataille défilèrent dans ma télévision 400*200 5k. On a peut-être une chance, marmonnai-je.
"Je demande à l'ensemble du pays de rester calme, reprit-elle. Tout se passera bien, faites confiance à nos armes et nos Hommes. Je vous prierais aussi de rester chez vous demain et de ne sortir en aucun cas."
La présentatrice pleurait.
" Je serai encore là demain pour vous renseigner, et après demain et toujours."
Elle pleurait des seaux. La chaine lança un nouveau sujet plus joyeux. Je réfléchissais, je sais maintenant que je bénéficie seulement que d'un jour pour me préparer. Je ne fais pas confiance à l'armée, ni à personne, pour survivre je dois me débrouiller SEUL. Quelque minutes après, en bas de chez moi, au seuil de ma porte, je mis feu à ma maison, plutôt la détruire moi-même, que voir l'un de ces je ne sais quoi s'en charger. Le monde va changer, je change avec lui. Mon passé est derrière moi.

Je pris ma la première voiture de la nouvelle marque BHL, je partis en direction de mon nouveau chez moi. Cette nouvelle marque a de l'avenir, enfin si le monde survit ! Rien que leur première voiture offre un confort inouïe, des risques d'accidents nul, un voyage agréable, une pur merveille. Ma petite ville natale était réellement déserte, je ne croisais que très peu de gens. Tout le monde se préparait. Tous espère survivre mais selon moi très peu y arriverons. La plupart des humais sont réunis en famille, pour finir leur jour avec les personnes qui leur ont donner la vie. Ma famille doit elle aussi s'être réuni, ils ne m'ont pas invité et c'est mieux comme ça. Je pensai à mon jumeau, qui doit être avec mon père et ma mère en train de terminer les dernières préparations pour le moment tant attendu.

J'arrivai au lieu que je souhaitais. Il n'y avait que du sable à cette endroit et pourtant j'étais bien au bon endroit. Je sortit un drôle de gadget de ma poche et appuya dessus, ma petite voiture disparut sous le sol, dans son garage. Puis une porte apparut au milieu de se vide sablé. Je l'ouvrit et rentra. Je sentit que la porte redescendait. Quelques secondes après je débouchai dans mon chez moi. Ce lieu allait être ma vie durant des mois ! Il n'y avait que trois pièces, toutes avaient une grande utilité.

Et voila, tout était fin prêt, cette journée s'achevait, une aire se terminait. Je n'avais pas perdu une seule seconde aujourd'hui, je ne pouvais me le permettre. J'avais de quoi survivre pour au moins 2 mois, enfin on ne sait jamais. Toujours aucune nouvelle de l'ennemi, mais il ne devrait pas tarder, il est proche. La nuit sera très agitée. Je ne vous cache pas que j'ai hâte de voir comment on se sortira de notre première attaque. J'estime que le nombre de mort ne dépassera pas la centaine de milliers. C'est déjà énorme vous allez me dire, enfin bon sur la Terre entière c'est peu. Je me rendis dans l'une des trois pièces de ma "maison" ou plutôt de ma base sous terre. Je consacrais une pièce au stockage de mes véhicules et de mes armes, je me sers d'un autre comme salle de contrôle c'est là que se trouve tous mes ordinateurs, caméra, et autres gadgets électroniques. La dernière pièce était mon lieu de vie, mon mini appartement, elle me servirais de salle de bain, cuisine, salon et chambre. Rien à la pointe de la technologie se trouvait dans cette pièce, ce qui me changeait de mon ancien lieu de vie, c'était comme un retour à l'an 2000, le monde a bien changé. Je m'installai dans mon confortable canapé, et malgré ma résistance je m'endormis tranquillement.

Je me réveillai en sursaut, j'avais oublié l'invasion. Avait-elle eu lieu ? Je m'empressais de chercher la télécommande et de mettre la chaine principale. Une dame tenait un discours, une photo de vaisseau se trouvait derrière elle. On était au beau milieu de la nuit, il était 1h du matin, l'invasion venait d'avoir lieu. "C'est une énorme tristesse qui accable les espagnols. Il y a seulement quelques secondes un des trois vaisseaux ennemies à atteint leur sol, le sol espagnol. La population a très vite été évacué, et l'armée japonaise a lancée l'une des nouvelles bombes atomiques, la X806. Peu nocive mais extrêmement dévastatrice, elle a tout de suite éradiqué le vaisseau ennemi. Selon nos informations, il n'y normalement eu aucun mort, et on ne compte aucun blessé. Les deux autre vaisseaux ennemies, ont été neutralisé par l'armée aérienne et se sont noyés dans l'Atlantique. C'est un véritable drame, n'ayez pas peur tout est sous contrôle. En attente..." Je frissonnai. Ce n'était que le début mais la peur m'envahit, pour la première fois. Je compris. Ce n'était que des vaisseaux éclaireurs, leur véritable armée sera bientôt là. Je suis terrifiée.

Un énorme bruit retentit dans toute ma "maison". Comme si quelqu'un, enfin comme si une armée piétinaient mon toit. Ils n'avaient quand même pas atterri ici, chez moi, dans mon quartier, dans ma ville ? Je courus à la salle de contrôle, celle ou se trouve une centaine d'ordinateur, tous reliés à une petite caméra, qui durant une bonne partie de ma vie, j'ai placé un peu partout dans le monde. Deux sur les cinq qui se trouvaient en haut de chez moi ne fonctionnaient plus. Ils sont bien là juste au dessus de chez moi. Je me regardai une autre caméra. Je les vis, ils me paraissaient nombreux. Je vis aussi, si je comptes bien cinq vaisseaux. Je ne pouvais désormais plus sortir de chez moi. Ma ville allait être rasé très rapidement. J'appris grâce aux informations qu'une vingtaine de vaisseaux ont réussi à atteindre la Terre. Une dizaine ont été détruit ! Je devais faire quelque chose. Il fallait que j'aide ma ville. L'heure est enfin arrivé, il faut passer à l'attaque. Je me rendis dans la salle des armes pour la première fois depuis que j'habite ici, dans ma maison souterraine. C'est comme si toute ma vie, je m'étais préparé pour ce jour. Durant toute mon existence j'avais imaginé mon attaque. J'allais faire mal. Je mis ma combinaison, pris de nombreuses armes et gadgets. Tous étaient neuf et récent bien sûr, et sur chaque objet j'avais rajouté ma touche personnelle. Avant de me rendre sur le champ de bataille, j'allai dans la salle de contrôle, je m'asseyais sur une petite chaise face au mur devant un écran à part. Les manettes sortirent du mur, j'appuyais sur le bouton envol et mon drone sortit du cœur de la ville. Chaque ennemi que j'allais voir, je pourrais le pulvériser avec mon jouet. Je survolai la ville, et ne vit personne aucun extraterrestres. Il restait tous près de chez moi, en attendant d'attaquer. Je bénéficiais donc de l'avantage. J'envoyai mon drone sur les ennemis et lui fit lâcher toutes les bombes qu'ils possédaient. Ma maison trembla. Je le passai en mode attaque, et en pilote automatique. Il allait tiré sur tous les extraterrestres avant sa destruction. "Adieu mon drone d'amour, merci." Je lâchais les commandes et me rendis dans l'ascenseur qui me ferait monter au lieu de ma mort. Suis-je prêt à mourir ? Non je ne veux pas, et ne peux pas ! La porte allait s'ouvrir et je me retrouverait en pleine guerre. Je serrai mon arme, une mitraillette triple tir. La porte s'ouvra.
La lumière du jour m'éblouissait. Je vis d'abord mon drone qui brulait. Puis certains ennemis hurler de douleur. Je jetai quelques bombes autour de moi. Je ne vis pas les dégâts. Puis je me mis à tirer, en tournant sur moi même. J'atteignis quelques ennemis. Mon drone mourut. Je changea d'arme, et pris une grenadière. On me tirait dessus je le sentais, ma combinaison résistait. Après avoir explosé quelques ennemis je repris mon ancienne arme et tirais partout. Ils m'encerclèrent, ma fin arrivait. Je résistais comme je pouvais. Ma combinaison allait bientôt être troué. Je pris un lance-flamme très puissant. Des ennemis cramèrent, je n'atteignis point leur vaisseau, ma combinaison flamboyait. Ma fin arrivait. Les ennemis étaient au plus proche de moi. Ma vision se troubla. Des douleurs dans le corps m'envahirent. Je tombai. Mes yeux se fermèrent. Étrangement, je vis mon frère jumeau, la seule personne que j'avais véritablement aimé, même si ce n'était pas tout à fait réciproque. Le sommeil éternel me prit.

J'hurlais. Je respirais très fortement. Je me trouvais assis, dans mon lit. Je dégoulinais de sueur. Mon lit était trempé. Mon rêve me revenait. Je venais de rêver de ma mort ! Une mort glorieuse, mais une mort horrible. Je me levais en vitesse, et me rendis dans la salle de contrôle, tout était normal. Mon rêve n'était pas réel, irréel oui. Je ne voulais plus jamais ressentir cette peur, depuis longtemps, je ressentais le besoin d'aimer d'être aimer. Je voulais vivre mes derniers jours, parce que je sais que ce sont les derniers jours de tout le monde, joyeusement avec des gens qui m'aiment. Ma famille était quelque part sur Terre, je n'avais aucune idée d'où il se trouvait. Depuis l'invasion, je ressentais le besoin de sortir, trouver des gens à qui parler. J'allais donc m'habiller, prendre soin de moi, pour être un minimum présentable. Une fois prêt, je pris l'ascenseur, qui me monte sur mon toit, sur le sol. Je sortis. Le soleil m'éblouit, j'étais comme dans mon rêve sans les extraterrestres. J'inspirais cet air si doux. Je courus, quel plaisir. Je ne peux rien faire chez moi dans ma maison souterraine. Je me rendis dans le bar le plus populaire de la ville. Je voyais déjà les têtes des personnes tellement surpris de me voir. Ce sera la toute dernière fois qu'ils me verront !

Le bar grouillait de personnes. Quand aucune alerte était annoncé, tout le monde se rejoignait ici et profitait des instants qu'ils restent à vivre. Je regardais rapidement la salle, a part une personne assis là-bas au bar et le barman , je ne connaissais personne. Il faut dire que même avant les risques d'invasion, je ne sortais pas beaucoup. Juste le lundi soir, quand dans ce bar nous étions que trois, le barman, la personne assis au bar et moi. Je n'aimais pas trop le monde, et il ne m'aimait pas trop non plus. La preuve, tout le monde me regardait d'un air étrange, comme si je ressemblais au diable ! Je savais que j'avais une mauvaise réputation, mais à ce point là, je ne m'y attendais pas. Quelques groupes sortirent, à croire que je leur prenais leur air. Je m'approchai de mon ami. Le barman s'approcha de nous.
"Ou étais-tu passé mon pote ? commençait John, mon ami. On croyait bien qu'on ne te reverrait jamais ! Ta maison a brulé, on pensait que toi aussi avec...
- Tu penses réellement que j'allais me laisser mourir comme sa ? rigolais-je. Hors de question !
- Sa me plaisir fait de te revoir, continua le barman. Bon tu aurais pu venir un autre jour pour éviter de faire fuir les clients...
- Tu sais très bien que nos jours sont comptés, le coupai-je. J'aimerais bien d'ailleurs savoir comment vous comptez survivre tous les deux ?
- Je sais mieux que quiconque que tout comme moi, ce n'est pas un vaisseau extraterrestre qui vous arrêtera.
- Confidentiel !
- Ultra confidentiel."
Je bus mon verre d'un coup. Quand de nombreux murmures me parvinrent. Des murmures du genre "C'est ton frère ?", "C'est lui Jules ?". Et apprend surtout j'entendis une voix "Oui c'est lui", une voix plus que familière. Je me retournai brusquement. Il était là ! Mon frère se trouvait en face de moi, moi qui croyait ne jamais le revoir... Je restais figé je ne savais que faire ! Je laissais mes amis pour m'approcher légèrement de lui. Il me coupa d'un ton sec :
"Tu n'es pas le bienvenu ici. L'idée de ne plus jamais te revoir m'allait très bien. Vas-t-en.
- Je n'ai donc pas le droit de me racheter ? Une dernière chance ?
- Papa, maman, et moi-même t'avons laisser des milliards de chances, c'est trop tard ! Je ne veux plus te voir.
- Mon frère...
- Dégages petit con, hurla-t-il en sanglot.
- Et bien considérons cette ultime rencontre comme notre adieu. Tu es la seul personne que j'aime, je t'aime. Merci de m'avoir aidé toute ma vie, je suis désolé. J'espère que tu survivras à l'invasion. Fais un bisous aux parents de ma part. Adieu petit frère...
- Salut mon frère, me dit-il droit dans les yeux."
Je retournai au bar, payais mon verre, salua mes deux amis. Puis avant de partir, je leur donnais un petit papier sur lequel était écrit "Dans deux jours 10h, sans client !" Et je partis de ce bar. De l'extérieur, je regardais par la fenêtre, je vis mon frère pour la dernière fois. Je garderais un souvenir de son visage toujours. Je n'ai pas toujours été un ange dans ma vie, et il a subi ce que je semais. Je le comprend... Mais il est trop tard pour changer, et même si le temps reculait je referais les mêmes choix !

Je marchais en direction de ma maison souterraines. Une voix féminine me coupa :
"Jules ?
- Ce n'est pas moi, c'est mon jumeau, si tu veux le trouver vas au bar.
- C'est bien toi que je cherche. Je connais ton frère, je connais ta famille, je vis avec eux depuis les risques d'invasions. Je suis la chérie de ton frère.
- Qu'est ce que tu me veux, vas le retrouver !
- Non. Je ne cherche qu'à survivre, je croyais qu'en habitant chez ta famille, j'allais croiser ton chemin. Que tu allais revenir avec ta famille. Tout le monde sait que tu es la personne qui survis à toute les situations. J'ai aimé ton frère, mais cela fait longtemps que je ne l'aime plus, je restais avec lui pour toi. J'ai perdu espoir il y a quelques jours, pensant que tu n'allais jamais arriver, mais aujourd'hui j'ai retrouvé tous mes espoirs ! Nous nous sommes séparés hier avec ton frère, je suis libre, emmènes moi dans ta planque.
- Suis-moi, répondis-je. Je ne suis qu'un connard, marmonnai-je."

Une fois que j'eus fait visiter ma maison à Rosalie (ma nouvelle colocataire). On se mit à lui construire un lit dans le salon. Elle semblait toujours stupéfaite, complètement épaté par mon travail, mon plan de survie. Je ne lui avait montré que deux pièces sur les trois, ma salle de contrôle n'est rien qu'à moi, elle n'aura pas lieu d'aller. Et puis je ne lui fais pas entièrement confiance... Mais je l'es accepter, car j'avais besoin de compagnie, ne plus être seul toutes les journées ! J'espère avoir fais le bon choix. Le lit, si on peut appeler cela un lit, fut vite réalisé. Et d'épuisements on tomba tous les deux dans un sommeil profond ! A mon réveil Rosalie écoutait la radio, très vite je compris ce qu'elle disait :
"Cette nuit, une quinzaine de vaisseaux extraterrestres ont ravagé la moitié de la planète. Ces vaisseaux n'avaient rien à voir avec les derniers, ils étaient beaucoup plus puissant. En l'espace d'une nuit la moitié de la Terre a été anéanti... L'armée a tout de même détruit l'intégralité de ces vaisseaux mais les pertes sont considérables. Une autre attaque comme celle-ci sera surement fatal. La panique règne dans le reste du monde. S'il vous plait, restez tranquille ! Et si certain ne savent plus quoi faire rejoignez l'armée. Enfaites ce n'est même pas une demande de rejoindre l'armée, c'est une obligation, dépêchez-vous. Unissons nous pour vaincre la menace." Je vis Rosalie qui pleurait. Le planète panique vraiment, le discours du présentateur n'était pas clair, il était même incompréhensible. Mais il n'y plus de temps, plus de temps pour se préparer. La guerre a éclaté, il faut se battre. Je me battrai. Si le présentateur dit vrai, si la moitié de la planète est détruite, la fin du monde est proche... Mais on peut la repousser. Je me rendis discrètement dans la salle de contrôle, voir quelle partie de la Terre a disparu. La moitié de mes écrans étaient noir, de nombreuses de mes caméras ont été détruites... Toutes les caméras détruites se trouvent proches de ma position ! Je n'ai plus de caméras sur mon toit, plus de caméras dans ma ville, plus de caméras dans mon pays. C'est ma partie du monde qui s'est fait détruire ! Je courus prendre l'ascenseur voir si ce que ma salle de contrôle disait vrai. Arrivé dehors, je ne vis que de la poussière, un chaos régnait. Quelle désastre ! Il n'y avait plus rien, rien du tout. J'ai dormi tellement profondément que je n'ai pas entendu ce carnage. Je pensais à mes amis du bar... Ils étaient morts. Je pensais à ma famille... Si ils sont restés par ici c'est fini pour eux aussi. Rosalie et moi sommes les deux seul survivants, et on survivra encore longtemps ! Une larme me traversa le visage pour finir dans une sorte de sable, le sable aspira celle-ci. Je ne me ferais pas aspirer !

Durant une semaine environ, j'ai préparé Rosalie à la guerre. Je l'es entrainé, j'en ai fait un véritable démon ! Elle est désormais prête, enfin presque. Nous avons fait le choix de nous battre, jusqu'à la mort. On va essayer de se faire un maximum d'extraterrestres. Notre méthode de combat est simple. J'utiliserai ma mitraillette triple tir pour la longue portée, tandis qu'elle me suivra avec un lance flamme pour faire éloigner les ennemis proches de nous et me laisser pouvoir tirer. Si ils arrivent trop près de nous, elle est experte dans le maniement du couteau ce qui est très utile au corps à corps, et dans ce cas là je mettrais une grenade qui endormira l'ennemie mais pas Rosalie qui portera un masque spécial. On reviendra ensuite sur la technique d'avant. De plus mon petit drone veillera sur nous, et n'hésitera pas à tirer sur tout ce qu'il voit d'étrange. On ne tenait plus en place, ma maison nous étouffais. On décida donc de sortir faire un petit tour. C'était la première fois que je ressortais depuis la catastrophe qui a éradiqué la moitié de la terre. Bien entendu, on sortit armée jusqu'au dent. On ne risquait rien normalement, aucun extraterrestre avait touché notre sol. Ce jour là, le ciel était tout gris, très nuageux, mais il ne pleuvait pas. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. J'inspirai de l'air frais ! Cela me manquait, l'air de la maison reste a désiré... Je ne voyais rien. Le Sahara n'est donc plus le plus grand désert du monde ?

On marcha un long moment, tout en discutant. La compagnie de Rosalie était agréable, je comprend pourquoi mon frère a succombé à son emprise. Une grande fille, blonde, avec une montagne de charme, elle est irrésistible. Mais je ne suis pas un connard à ce point. Je ne vais pas piquer la copine de mon frère. Une copine qui ne l'aimait pas et qui sortait avec lui que pour moi...
"Tu es une pourriture enfaites ? m'exclamai-je.
- Hein ? Qu'est ce que tu racontes ?"
La colère me prenait, je n'avais jamais vu ça comme ça... Cette fille m'aime ! Cette fille a fait souffrir mon frère. Mon frère l'a aimé et en le voyant elle pensait à moi. J'ai donc (encore) fait souffrir mon frère, par l'intermédiaire de cette fille.
"Tu n'es qu'une sorcière! lui hurlai-je dessus. Tu te rends compte un peu ce que t'as fais subir à mon frère !
- Ce n'est pas ton histoire.
- Pas mon histoire ? C'est celle de mon frère, et tout ce qui touche mon frère je suis impliqué.
- De toute façon cela n'a plus d'importance, il est mort..." Je me jetai d'une extrême force sur elle, elle tomba à la renverse. Elle se trouvai allonger par terre, me regardant de bas.
"Il était heureux avec moi, je faisais tout pour, il n'y a que sur la fin qu'il devenait malheureux, il a souffert certes. Mais très peu, continua-t-elle. Je ne l'es pas fait souffrir toute sa vie MOI, contrairement à TOI !"
Elle en avait trop dit... Je la frappai au visage. Mon frère lui avait donc tout dit, toute la vérité ! Elle se releva, et me regarda droit dans les yeux. Elle saignait au niveau de la bouche. Sa joue devenait rouge sang. Ces yeux passèrent de la colère à la tendresse. Une émotion m'envahit. Je ne sais ce qui me poussa à l'embrasser mais je le fis. Je fermais les yeux et... Je l'embrassai. Elle m'embrassa. Elle saignait beaucoup, et son sang finit par m'ensevelir la bouche. Je dus arrêter ce long baiser. Je crachai son sang en rouvrant les yeux. Son visage saignait, encore et encore, anormalement. Elle tomba.

Cela faisait déjà jours qu'elle dormait profondément. Elle n'avait pas l'air de vouloir se réveiller pour le moment. Elle était toujours en vie, et c'était le principal ! Depuis mon fauteuil, je la regardais allongé sur mon canapé. Elle semblait heureuse. Je m'en voulais de m'être emporté sur elle, de l'avoir attaqué. C'est une survivante comme moi, elle voulait tout simplement sauver sa peau. Je décidai d'allumer mon téléviseur. Depuis la dernière attaque, tout le monde sait que l'invasion est de plus en plus proche. Et qu'elle ne va plus tarder. Malheureusement mon téléviseur me le confirma. Il n'y avait pas d'images, juste une voix. La fin du monde, ou plutôt la fin des Terriens a eu lieu. La voix du téléviseur disait :
"Les Shalums, le surnom donné aux extraterrestres, ont envoyé quasi tous leurs peuples sur Terre. Si nos calculs sont justes, il n'y a plus personne sur leurs planètes à eux. C'est pourquoi nous avons lancé une contre offensive, trois de nos fusées sont parti direction leurs anciennes planètes. D'après des témoignages, les Shalums portent de grosses combinaisons violettes, peu efficace face à notre armement. Ils sont néanmoins bien armés aux aussi. Jamais personne n'a vraiment vu leur véritable visage sous la combinaison. Selon nos satellites, les Shalums ont envahi toute la Terre, il n'y a donc aucun lieu où nous sommes en sécurité. Nos pertes sont énorme, nous Terriens sommes une espèce en voie de disparition... Restez caché, ne mourrez pas inutilement. Vous représentez l'avenir de notre espèce ! Vive la Terre, et ses Terriens ! Les Shalums, le surnom donné aux extraterrestres, ont envoyé quasi tous..."
Et le discours de la voix recommençait. Ce n'était qu'un enregistrement qui passait en boucle. Rosalie et moi faisons partie des survivants. Nous allons bientôt devoir nous battre ! J'ai besoin qu'elle se réveille au plus tôt. Surtout quand j'entendis de bruits de pas au dessus de chez moi..!

En attendant ces pas, ma décision fut vite prise. Je ne pouvais pas rester plus longtemps ici dans ma maison. Il fallait que je sorte. Et puis de toute façon, nous avons perdu, il n'y aura bientôt plus aucun Terrien. Autant sortir aujourd'hui que me faire trouver dans des années. Rosalie dormait toujours, j'allais chercher un papier sur lequel j'écrivis : "Rosalie, je suis parti tuer quelques Shalums, le nom des extraterrestres. Il n'y a quasi plus d'humais sur Terre. C'est la fin ! Quand tu liras cette lettre je serai probablement enfin je serai obligatoirement mort. Il te restera alors deux options, soit comme moi tu sors et tu meurs en te battant, soit tu restes ici tu survis et tu te bats à l'aide du drone. Désolé pour la disputé." Et je finis le message par trois petits mots : "Je t'aime" Je ne savais plus ce que c'était d'aimer. Mais je pense sincèrement que Rosalie, je l'aime. Je me penchais près d'elle et lui posai un délicat baiser sur ces lèvres endormis.

Après cet adieu solennel avec Rosalie, j'allai m'équiper, je pris de nombreuses armes, mais juste ce dont j'avais besoin. Je disposais donc de mon arme fétiche, la mitraillette à trois embouts avec des tonnes de recharge, des grenades, un sabre, et ma combinaison. C'est comme si toute ma vie, je m'étais préparé pour ce jour. Durant toute mon existence j'avais imaginé cette invasion, et surtout ma dernière bataille. Je portais la meilleur combinaison que j'ai réalisé, résistant à toute sorte d'attaque pendant dix coups. Durant la bataille, je pourrais recevoir seulement dix coups, le onzième et c'est la mort. Je pris mon ascenseur et pour la dernière fois, j'appuyai sur le bouton sortie.

Dehors il n'y avait pas énormément de Shalums, je n'en distinguait qu'un petit groupe de quatre. Comme l'avait dit la télévision, ils sont grands et imposant, vêtus d'une sorte de combinaison violettes. On ne peut pas distinguer leurs véritables physiques. Je m'approchai sans faire de bruit d'eux. Il ne m'avait pas remarqué. Heureusement sinon je serai déjà mort ! Je tenais fermement ma mitraillette. Je n'étais plus qu'à quelque mètre d'eux. Je fermais les yeux et je tirai. Des bruits immenses brisèrent ce silence. Je tuai instantanément deux Shalums sur les quatre. L'un des deux survivants me tira dessus.  Je n'ai plus que le droit à 9 coups.
En esquivant les balles du second survivant, je tuai le premier. Je dégainais mon sabre et tranchais le dernier. En effet leur armure était quasi inutile. J'entendis des cris au loin, ces quatre Shalums avaient appelé du renfort. Dans un gros camions, une sorte de bus, dix Shalums débarquèrent. Je pris peur. Avec ma mitraillette à trois embouts je tirais dans la foule. Je du en anéantir cinq. Ils me tirèrent eux aussi dessus. Si leurs armures ne sont pas efficaces, en revanche leurs armes le sont. Je subis trois dégâts, mon armure ne survivra plus que six fois. Je fonça dans le tas restants, mon sabre en main. L'un planta un couteau dans mon armure.
5 coups.
Par la même occasion, je le coupai en deux. J'étais encerclé par les autres. Je posais une grenade à mes pieds. Elle explosa.
4 coups.
L'un des derniers Shalums me tira deux fois a la suite dessus, et me toucha.
3 coups.
2 coups. Je lui fis exploser une grenade en plein dans le ventre. Il n'en restait plus qu'un. Il me lança un drôle d'objet, qui n'explosa à la figure.
1 coups, et c'est la mort.
Je jetais mes armes par terre, il fit de même. Mon dernier combat serait un corps à corps. Je me ruais sur lui. Je le frappai à ce qui ressemble au visage. Il tomba au sol. Je lui balançais alors de nombreux coups de pieds. Il réussit à m'attraper la jambe et me fit valser par terre. Dans ma chute, je le griffai et lui déchirai sa combinaison. Je le frappais à nouveau. Il me frappa, horriblement fort. Ils ont une force extrême ! Je n'arrivais pas à me relever du sol. Mon ennemi lui se relevait, avec un dernier fort je lui enlevai sa combinaison. J'allais être le premier Terrien à voir leur corps, leur visage. Sa combinaison tomba. Je vis une silhouette familière, mon frère. Il me frappa, encore et encore...

Je savais que mon frère n'était pas mort. Il a encore plus l'instinct de survie que moi ! Il a réussi à survivre puis il s'est infiltré chez les Shalums, il a compris leur fonctionnement, et maintenant il n'a plus qu'à vivre avec eux. Quelle intelligence ! Mais pourquoi n'arrêtes-t-il pas la bagarre ? Je sais au fond de moi la réponse mais je ne veux pas l'admettre. Il se venge de la prison. Je n'aurais jamais du l'envoyer en prison à ma place, pour lui piquer sa vie.

C'est ainsi que tout se termine. Je pensais à Rosalie... Comment mourra-t-elle ? Que fera-t-elle ? Comment réagira-elle ? Se réveillera-t-elle un jour ? Tant de questions que je ne saurais jamais. Et puis je me demandais, si des Terriens allaient réussir à survivre. Selon moi non... A part mon frère, si on le considère comme un Terrien ! L'histoire se termine ainsi. Tout s'arrête là pour moi.
Adieu.
"Mon frère je te fais mes plus sincères excuses. Je n'ai plus qu'un conseil : survis. Et merci pour tout !"
"Rosalie, la fin de l'histoire t'appartient"
Je mourus sur ses pensées.

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