Synopsis

Hervé Lénervé

Le chant des sirènes de la ville trouent le noir de mes nuits blanches. (Introduction poétique).

Ça bouge, ça gigote, y'a de l'action. Freinages, interpellations, menottes, enveloppé, c'est pesé ! (Séquence baston).

Bon, il y a eu un mort quand même. Oui, un mec, qui n'avait rien à foutre là, le mec. Même s'il était chez lui, tranquille, dans un transat, sur sa terrasse paisible, mais sans piscine. Et Toc ! Pour ceux qui pensaient déjà se baigner gratis. Et Pan! Pour le Péquin, en Pleine Poire. (Séquence grain de sable dans le mécanisme bien graissé de la bombe atomique).  

Bon, une petite bavure, quoi ? On ne va pas en faire tout un camembert. Qui n'a jamais baver, leurs jette le premier pavé. (Séquence pot de terre contre Goliath).   

Ce sont les journalistes, ces fouilles-merde d'excréments qui ont monté l'affaire en épingle. Reprise en cœur, par tous les groupes complotistes de tous les comptoirs. « Les forces de l'ordre foutent le désordre ! » Lisait-on sur les banderoles de milliers (selon les syndicats) de manifestants dans deux rues de la capitale (selon la police).

Ça chauffait chaud ! L'Elysée fondait, La République était limite surcharge pondérale. (Séquence politiquement pléonastique).

C'est alors, que du diable vauvert, apparu le messie sur son cheval blanc. (Séquence Evangile de la Tourette)

Nous en France, on attend toujours notre messie politique, les derniers présidents n'avaient pas la toge idoine. (Séquence prédictions de Rika Zaraï, coulée, d'Annie Cordy, coulée aussi, d'Elisabeth Tessier, touchée seulement, dommage !)

Les grands chênes qui marquent le paysage politique ne font pas la forêt au printemps.

Il y eut le général, souvent confondu avec le maréchal, le toton rusé comme une fouine-renardée. Le mangeur de pommes, puis, que des passagers éclairs sans bagage. Qui arrivaient à l'Elysée les mains dans les poches... celles des autres... les nôtres. (Séquence conclusive).

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