Toussaint
Susanne Derève
Ne parle pas de chrysanthèmes
c'est Toussaint
Ne me parle pas des pierres
c'est cimetière
La mort est un jour sans fin
et la faim me tenaille de vivre
encore
A Toussaint autrefois
c'était toujours Dimanche
parmi les fleurs
Maman se serrait contre moi
j'étais la chaleur des corps ensevelis
contre le sien un bouclier ardent
Je faisais face au poids charnel
du chagrin aux servitudes de l'oubli
Nos pas crissaient dans les allées
et les fleurs immobiles taisaient
lentement leurs couleurs
Moi, pendue à son bras
spectateur du tendre passé
je ne voulais pas que s'étiole l'amour
Je priais pour qu'il dure toujours
Peinture : Fille aux chrysanthèmes - Olga Boznanska
Ah la névrose occidentale autour de la mort.. à proscrire.
· Il y a environ 3 ans ·Epictète: ce n'est pas la mort qui est à redouter mais l'idée que l'on s'en fait
enzogrimaldi7
c'est le côté méditerranéen des bretons !
· Il y a environ 3 ans ·Susanne Derève
Une belle Ouverture ... :)))
· Il y a environ 3 ans ·douxfoutropforever
vaut mieux qu'une belle fin ...
· Il y a environ 3 ans ·Susanne Derève
les cimetières ont tous une beauté infinie, car ils meurent, eux aussi
· Il y a environ 3 ans ·Gabriel Meunier
voui .... d'y penser ....
· Il y a environ 3 ans ·Susanne Derève
Mais toutes les morts ne seraient-elles pas que la cristallisation de l'absence de pensée ?
· Il y a environ 3 ans ·Gabriel Meunier
c'est une façon de voir les choses ... sans vérité physique
· Il y a environ 3 ans ·Susanne Derève
Oui... Suis-je un Amish ? Je crois aux vérités métaphysiques
· Il y a environ 3 ans ·Gabriel Meunier