Tout feu, tout femme

Patrick Gonzalez

La mort a beau trôner tout en haut des graphiques, le printemps suspendu cogner aux quatre murs d'une vie infernale, rien ne peut m'empêcher d'être tout feu, tout femme…

De ne songer qu'à vous, offrant votre âme nue aux tendres bacchanales, partageant impudeurs, vos rires et vos larmes, vos rides esquissées, le doux de vos orgasmes. Rien ne m'enchante que vous, vos seins, vos petits pieds, tous vos émois de femme.

Me voilà souffle chaud, vent léger glissant à vos trésors sous la robe légère, frissonnant tout entier à vos pays de chair. Nous voila clair obscur, pénombre et lumière crue, tous les sens enflammés, corps et cœurs palpitants, livrés nus, haletant à la tendre luxure, aux doux égarements de ta belle cambrure.

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