Tu ne leur parleras de rien.
ellis
Les morts se pendent au sourire des vivants
Rebrodant les nostalgies de journées fanées
En petits rubans tatoués à l'envers du cœur
Les morts se pendent au sourire des vivants
Et sur mon front la main que tu ne poses plus
Et sur ma main l'ombre de ta peau disparue
Les morts se pendent au sourire des vivants
Quand à ta porte mon pas ne me porte plus
Quand à ta bouche mon nom ne se hisse plus
Et les miens
Corps de mon corps de
Petite fille
Visages de mon visage
Oh je voudrais te les donner à voir
J'aurais tant voulu que tu connaisses
Celles qui étaient à naître.
Mais je n'entrerai plus dans ta maison
Nous ne nous assiérons pas ensemble
Et tu ne leur parleras de rien.
Au top
· Il y a environ 9 ans ·dreamcatcher
merci ;)
· Il y a presque 9 ans ·ellis
Très sonore
· Il y a environ 9 ans ·Christophe Paris
Superbe j aime beaucoup pour moi ce sont les trois suivantes
· Il y a environ 9 ans ·Christophe Paris
merci :)
· Il y a environ 9 ans ·ellis
Tout simplement sublissime. Très bien écrit, délicat, rythmé, et happant dès les premières lignes. J'adore !
· Il y a environ 9 ans ·ella
merci beaucoup, ça me touche !
· Il y a environ 9 ans ·ellis
Diantre quelle entame !... (les trois premières lignes sont réellement immenses...)
· Il y a environ 9 ans ·Top ! Pile poil ! Nickel !
Merci ;-)
wic
en voilà un commentaire qui fait du bien :) merci beaucoup !
· Il y a environ 9 ans ·ellis