Un espoir rempli de cadavres.

disarmonia

Mais qui pourrait comprendre ? Des égratignures autrefois soignées se sont transformées en une plaie  béante de solitude. Alors je me rends compte que tout espoir réduit à la seule optique de devenir cadavre.  Je me cache derrière ces sourires neutres et essaies tant bien que mal d'ignorer son silence par des douches à l'eau aussi froide qu'un aisberg fondu. Puis j'espère que mon corps meurtri par cette froideur se lave de  toutes blessures intérieurs. Rendez-moi ma légèreté insouciante, offrez-moi l'opportunité d'oublier la  lourdeur de son absence : retrouvez ma simplicité d'esprit. Et les mots ne finissent de s'aligner ne me  délectant d'aucune peine que m'offre si cruellement la vie. Que arbres et nuages disparaisse de ma vue, que  ma vie m'enlève mon âme pour ne faire qu'humain mort aux yeux des gens.D'une main faible, je vous comte l'ombre de mes sentiments. D'une main sûre, j'aimerais vous prévenir de  ma mort prochaine. Puis cet antre ne se comble pas, au contraire, elle en devient ce qui me contient ; le vide. Alors je m'en vais, loin de ces terres pleines de souvenirs. Oublions ce que je suis, ne pensons qu'à la plume que je tiens de par les sentiments éprouvés. Et les restes de mes entrailles ne se font qu'instable par des souvenirs en ruine. C'est donc d'un pas lourd que je recule dans cette profondeur lugubre où, ainsi, je trouverais destiné à ma vie ; la douleur.

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