Un jour

Alinoë

Un jour, un Homme m’a dit que nos rêves d’enfants, s’ils étaient perdus, devaient bien être quelque part. Il ne me restait donc qu’à les trouver. Cette idée méritait d’être creusée !Je me suis alors mise à fouiller mon esprit, à scruter mes souvenirs à la recherche d’un rien, quelque chose qui me ramènerait la magie de l’instant.J’ai eu beau fouiller chaque recoin de mon âme, retourner chaque parcelle de ma vie; en vain ! Il n’y avait rien, comme un vide, un manque, un creux au ventre.Je me suis donc mise à retourner ses mots dans tous les sens, jusqu’à me faire percuter par une idée ; que dis-je, une révélation.Il m’était impossible de retrouver en moi ce qui un jour m’avait échappé…. C’était ailleurs que je devais chercher. Ailleurs…Après une nouvelle réflexion d’une logique quasi infantile, je me mise à scruter l’horizon, cherchant à présent le plus loin possible de moi. J’ai fixé mon regard sur l'horizon et j’ai attendu…A la rechercher de ce rien, tout me paraissait différent, plus beau, plus grand. Même mon ciel gris me paraissait moelleux et accueillant.J’ai fermé les yeux un moment et j'ai écarté les bras pour accueillir le vent. C'est là que je me suis envolée. Le vent me caressait la peau, entortillait mes cheveux. Je me sentais légère, libre comme l’air.Je n'ai jamais rouvert les yeux mais, au fond de moi, je sais qu’au moins une fois j’ai pu toucher les cieux.

Un jour, un Homme m’a dit que nos rêves d’enfants, s’ils étaient perdus, devaient bien être quelque part. Il ne me restait donc qu’à les trouver. Cette idée méritait d’être creusée!

Je me suis alors mise à fouiller mon esprit, à scruter mes souvenirs à la recherche d’un rien, quelque chose qui me ramènerait la magie de l’instant.

J'ai eu beau fouiller chaque recoin de mon âme, retourner chaque parcelle de ma vie; en vain ! Il n’y avait rien, comme un vide, un manque, un creux au ventre.

Je me suis donc mise à retourner ses mots dans tous les sens, jusqu’à me faire percuter par une idée ; que dis-je, une révélation.

Il m’était impossible de retrouver en moi ce qui un jour m’avait échappé…. C’était ailleurs que je devais chercher. 

Ailleurs…

Après une nouvelle réflexion d’une logique quasi infantile, je me mise à scruter l’horizon, cherchant à présent le plus loin possible de moi.

J’ai fixé mon regard sur l'horizon et j’ai attendu…A la rechercher de ce rien, tout me paraissait différent, plus beau, plus grand. Même mon ciel gris me paraissait moelleux et accueillant.

J’ai fermé les yeux un moment et j'ai écarté les bras pour accueillir le vent.

C'est là que je me suis envolée. 

Le vent me caressait la peau, entortillait mes cheveux.

Je me sentais légère, libre comme l’air.

Je n'ai jamais rouvert les yeux mais, au fond de moi, je sais qu’au moins une fois j’ai pu toucher les cieux.

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