Un jour de neige
moox
Je regarde la neige tomber. Depuis hier matin, elle tombe, encore et encore, seulement une pause d'une quinzaine d'heure en fin de journée hier, pour reprendre en début de matinée aujourd'hui. Je la regarde tomber, sans arrêt, les flocons glisser dans l'air d'un air si léger, si paisible, c'est beau. Cette étendue blanche, ces arbres qui parsèment de couleur ce décor de paix. L'horizon n'existe plus, le ciel se mélange à la terre par sa blancheur. Voila des heures, assise dans mon fauteuil, au chaud, tout prés du poêle, que je regarde cette scène de la vie, comme hypnotisée, juste à laisser mes yeux regarder par a porte fenêtre, laisser mon esprit se couper du monde réel, le laisser divaguer ou bon lui semble, ailleurs. Et il vagabonde, dans des envies de rires, de plaisirs, de sourire, et il imagine, entre autre, cette scène qui suit…
Je me réveille, il fait bon dans mon lit, j'ai remis du bois dans la nuit, et une tête est posée sur mon épaule. Emma dors, à point fermé, sa respiration est calme, paisible. Elle ne porte qu'une culotte, je sens sa poitrine se soulever au rythme de ses respiration, je sens sa jambe qui s'est glissée sur une de mes jambes, je sens sa main, posée juste en dessous d'un de mes seins. Elle est belle, elle est magnifique. Il neige dehors, une valse de flocons vient balayer les airs, le paysage que j'observe par la fenêtre. Alors je sors doucement du lit, en faisant attention à ne pas réveiller la femme qui y dors encore, après lui avoir déposé un baiser sur le haut du crane, dans ses cheveux. Je pars préparer le petit déjeuner, pose le tout sur un plateau, découpe une fleur, et reviens dans la chambre. L'odeur la sors doucement des bras de Morphée, alors je pose le plateau, et viens accueillir notre besoin permanant d'un calinou tout doux à notre réveil, quelques minutes juste l'une dans les bras de l'autre, pour commencer notre journée. Elle finit par voir le plateau, et, ravie, nous nous installons pour ce petit déjeuner au lit. Aucune de nous deux travaillons aujourd'hui, nous avons donc tout le temps que l'on veut, pour faire, ce que l'on veut…
Et comme nous sommes de grandes enfants devant ce spectacle tout blanc, nous décidons d'aller se balader un peu dehors. On chausse les boots, mettons un pantalon chaud, la doudoune, bonnet et gants, et partons à l'aventure, il y a plusieurs dizaines de centimètres déjà ! Il y a comme un petit bois tout prés de mon appartement, alors nous marchons, main dans la main, en essayant de manger quelques flocons tombant du ciel. Quelques temps plus tard, alors que nous nous sommes arrêtées pour regarder ce paysage, un sourire immense nait sur son visage, je sens qu'elle prépare une bêtise, quand, innocemment, elle viens m'embrasser, j'abaisse alors les armes, et je reçois un tas de neige dans mon cou… elle est fière d'elle, de m'avoir eu si facilement, mais dés qu'elle pose sa bouche, ses mains sur mon corps, je suis à elle, et rien d'autre ne compte, elle le sait, et est très joueuse avec cela.
Et voila que nous partons en bataille de boule de neige, comme deux gamines, on se lance des tas de boules, on se course, on est explosées de rire, encore et encore. Je la course, et la rattrape, on tourbillonne pour finir par s'étaler par terre, quasiment enfoncées dans toute cette neige, toutes les deux à regarder le ciel étaler sa magie. Nos mains jointes, doucement, nous reprenons notre souffle quelques instant, puis, je me retourne, viens me caler contre elle, sur elle, mon visage a quelques centimètres du sien, comme j'adore le faire. Je caresse d'une main ses cheveux qui sont collés à son visage, et viens déposer un doux et tendre baiser à la commissure de ses lèvres, pour ensuite beaucoup plus le centrer, puis l'appuyer de manière plus intense. J'ai envie d'elle, a cet instant précis, tout mon corps est captivé par elle, dans ce décor merveilleux, je ne vois plus qu'elle, alors je l'embrasse, longuement, tantôt doucement, tantot langoureusement, de longues minutes, simplement comme cela, rien qu'elle et moi, complètement invisible dans le décor. Décor qui, à force, donne quand même froid, avec la chaleur que nos corps dégagent, la neige se fond autour de nos corps, et ce qui rend humide, au sens propre du terme.
Je me relève donc d'elle après un autre baiser, lui tend la main pour l'aider à se relever, et, sans un mot, sans une hésitation, courront rentrer à l'intérieur, la ou le poêle garanti un doux confort.
Mes yeux brillent, je le sens, je me sens heureuse, et son regard en dis long aussi, ses yeux m'appellent tout comme les miens. Plaquée contre le mur, je commence à enlever son bonnet, sa doudoune, sans aucun autre geste, juste en la regardant, l'empêchant de me toucher, de m'embrasser, ce qui la fait rager, mais je sais que son désir ne fait que s'amplifier dans ces conditions la. En lui enlevant les gants, tout lentement, je porte à ma bouche chacun de ses doigts, puis lui enlève son pull et son tee-shirt, en même temps. Je me recule, pour l'admirer, la voir ans cette tenue, en pantalon et soutien-gorge, me fait a chaque fois frémir, bouillonner mon ventre d'un petit tourbillon délicieux. Alors, lentement, j'enleve chacun de mes vêtements, ne détournant pas mon regard du sien, que je sens complètement défaillir par moment. Je me retrouve nue, et me rapproche à nouveau d'elle pour ôter le peu de vêtement qu'il lui reste, en commençant par les chaussures, chaussettes, en mordillant ses orteils, en remontant mes mains le long de ses jambes, passant à l'intérieur de ses cuisses, effleurant son pubis, pour venir défaire son pantalon, et le descendre à nouveau très très lentement. Elle est maintenant en sous vêtements, je sens qu'elle a énormément de mal a garder un esprit un minimum clair, qu'elle n'a qu'une envie, c'est e m'embrasser, fougueusement, de me toucher, me caresser, guider ma main et ma bouche vers son sexe. Je la trouve merveilleuse, ce petit jeu me met ans un état d'excitation très proche du sien, alors, n'y tenant plus, je me colle à elle, lui dégrafe le soutien gorge, l'embrasse, pétris sa poitrine, descends avec ma bouche de sa bouche à ses seins, en passant par son cou, son oreille, et je les mordille, les suce, les lèche, alors qu'avec une main, je fais tomber la dernier barrière a notre plaisir commun. Mes doigts viennent en elle, ma bouche descends, je suis a genoux, je la bois, je la mange, la respire, tout mes sens sont en éveil. Elle sait qu'elle ne peux me toucher, alors elle s'accroche au rideau, de manière extrêmement subjective, et sa respiration est énormément saccadée, elle se stoppe même par moment pour reprendre de plus belle, je sais qu'elle est au bord de la jouissance, elle gémit, n'arrivant rien à articuler hormis un « encore » qui me fait frissonner de plaisir et de désir de lui faire l'amour. Un orgasme lui viens rapidement, puissamment, elle ne contrôle plus rien, elle est loin, très loin, je le sens. Ma langue continue de la taquiner, mes doigts se calment petit à petit, venant accueillir ses derniers sursauts avant un calme complet de bien être. Elle est heureuse, je suis aux portes du bonheur. Je ne bouge plus mes doigts qui rentent en elle, et ma langue vient doucement recueillir ses fluides, au gout si subtil, pendant encore une bonne minute, je la lèche calmement, retrouve moi aussi un semblant e respiration convenable, je sais que la décharge que j'ai ressenti dans mon bas ventre est le signe d'un plaisir extrême. Je retire doucement mes doigts, et me relève en couvant son corps du bout de mes lèvres. Son regard en dit long, quand il croise le mien, du plaisir qu'elle a ressenti, je me colle contre elle, et enfin, elle se permet de poser ses mains sur mon corps. Cet instant de douceur ne dure qu'un instant, car déjà, elle a cette étincelle dans ses yeux, son regard devient malice, et je sais ce qui lui vient à l'esprit. Très rapidement, je me retrouve contre la porte de la salle de bain, sa bouche venant emprisonner mon sein, elle prend un malin plaisir à me mettre au bord e l'orgasme rien qu'en me léchouillant, mordillant, aspirant, embrassant mon sein. Et quand je suis vraiment a la imite de défaillir, elle cesse de jouer avec mon sein, revenant doucement m'embrasser, balader ses mains sur mon corps très calmement, me laissant retrouver un semblant de respiration, et quand elle estime que je me suis suffisamment remis de ces émotions, la voila qui refait la même chose sur mon deuxième sein, me poussant à nouveau aux portes d'un orgasme qui s'annonce magique, comme à chaque fois. Mais se calmant encore une fois à l'instant précis avant de jouir, revenant m'embrasser tout innocemment, tout tendrement, laisser ses mains aller et venir sur mes bras, mon ventre, mes cuisses, et venir effleurer mon sexe, l'air de rien. L'air de rien, alors que mon corps la supplie de revenir plus en profondeur, ma bouche aussi, mes mots lui demande de venir tout prés de mon intimité, ce qu'elle se décide à m'accorder, venant entrouvrir mes lèvres de ses doigts, encore avec une extrême lenteur qui me fait languir de plaisir au plus haut point. Me poussant une nouvelle fois très très proche de la jouissance, qu'elle m offre en me pénétrant soudainement avec deux de ses doigts, ce qui à pour effet, dans l'état d'excitation que je suis, de m'emporter loin, bien loin, ne plus pouvoir respirer, réfléchir, savoir quel jour on est, ne plus pouvoir bouger, juste, par moment, entendre es sons sortir de sa gorge, un violent orgasme, très long, très puissant, viens de me submerger. Quand j'arrive à récupérer un peu mes esprit, je suis assise par terre, dos contre a porte de la douche, et je sens des larmes couler le long de mes joues, je sens ce sourire sur mon visage, mais mon regard est encore très trouble, mon corps, vidé, elle viens se blottir contre moi, je vois qu'elle a dans son regard des étincelles, sur son visage, un énorme sourire, et tout son corps a la chair de poule. De longues minutes passent ou nous sommes juste assises a même le sol, l'une contre l'autre, à reprendre chacune ses esprits.
Je lui propose alors de prendre une bonne douche, nous nous relevons donc direction la salle de bain, en allant avant, recharger le poêle, qui commence à faiblir par manque de bois. Je l'attire dans la salle de bain, dans la douche, et allume l'eau, qui commence à ruisseler sur nos corps couverts de sueur. Je passe le jet partout contre son corps, et prend un peu de gel douche que je dépose sur un gant, et lentement, je lui frotte le corps, en commençant par le dos, les bras, et derrière elle, ma main s'avance contre sa poitrine, puis descends sur son ventre et continue sa descente sur une hanche, entement, jusqu'au pied, et remonte en frottant derrière sa jambe, passant innocemment ‘l'air de rien, sur le rebond de ses fesses, et fait le même trajet sur l'autre jambe, quand je remonte, je fais glisser le gant, et viens passer ma main sur son pubis, son sexe, je passe mes doigts pleins de mousse partout, n'oublier certainement pas de laver son clitoris, de jouer aussi avec, ma poitrine dans son dos, mes lèvres dans son cou. Sa respiration devient irrégulière, absente, et sa nuque se relâche sur mon épaule, ce qui me laisse voir cette expression sur son visage, celle qu'elle a juste avant, et celle qu'elle a pendant l'orgasme, alors que mes doigts font des va et viens contre son sexe avant que son corps se relache dans un râle ou je crois entendre mon prénom. Elle ondule son bassin, sachant que mon sexe est tout contre celui-ci, ce qui provoque en moi des vague de désir, des vagues e désir, elle se retourne alors, me plaque contre la paroi de la douche, et ayant pris le temps de prendre un peu de savon, commence a me caresser tout le corps, insistant sur mon omoplate, effleurant mes cuisses, zones sensibles de mon corps, passant ses doigts au creux de mon ventre, venant enserrer mes fesses, effectuer sur elles des pressions avec ses mains, se collant ainsi de plus en plus à moi, collant son sexe contre le miens, sans me lâcher du regard, effectuer des pressions avec son bassin contre mon sexe, avec ses mains sur mes fesses, avec ses seins contre mes seins, un orgasme viens nous cueillir simultanément, alors que nos yeux ne se quittent pas, je ma vois partir, je la sens atteindre le plaisir au moment même ou mon corps se libère dans un orgasme puissant, alors nos bouches viennent celer ce moment de communion. L'eau ruisselle toujours sur nos corps, ôtant lentement la mousse qui nous recouvre, cette sensation de chaleur nous recouvre, l'une dans les bras de l'autre à promener ses mains sur le dos de sa partenaire. La chauffe eau se vide, ce qui nous décide à sortir de ce moment de plaisir. Je l'entoure d'une serviette, lui frotte le dos pour l'aider à se sécher, à se réchauffer, en tachant de ne pas trop effleurer des zones sensibles, car je sens que mon corps n'est pas encore repus de son être, je dépose un doux baiser au milieu de son dos, a hauteur de la fin de son cou, je lui demande si elle a faim, j'ai entendu son ventre gargouiller. Mais la réponse à ma question est toute autre, et déjà, tranquillement, elle me pousse sur le fauteuil prés du poêle, m'y fais asseoir et me répond au creux de mon oreille, sur un ton plus que sensuel, « j'ai faim…de toi », avant de descendre sa bouche vers mon clitoris, vers mon sexe, pour le lécher, le gouter, l'aspirer et le mordiller, je l'entend gémir, j'entend des « humm mm », des « tu es le plus doux des repas », je suis toute à elle, je suis sienne, je ne tiens plus, ces propos accompagné de la danse de sa langue me pousse au delà de mes plaisirs.
En recouvrant mes esprits, à mon tour, je la soulève, la porte jusqu'à a chambre, la dépose sur le lit, et parcoure son corps avec tout mon corps, je promène mes jambes le long des siennes, je ballade mes seins sur son ventre, au creux de ses cuisses, je sens mes tétons durcis contre son clitoris gonflé de plaisir, je sens son souffle, ses frissons, son odeur… de mes mains, je caresses ses bras, sa poitrine, ses jambes également, et de ma bouche, je viens lui offrir une framboise, le plateau du petit déjeuner étant encore tout prés, je lui offre plusieurs framboises de cette manière, en lui laissant l'attraper du bout de ses lèvres, ou en lui offrant en venant insérer ma langue dans sa bouche, encore en lui offrant que le gout du fruit au bord de ses lèvres, qu'elle vient ensuite lécher et mordiller de plaisir. Je n'ai aucun idée du temps que prend ce petit jeu, mais je prend un réel bonheur à lui faire monter le désir très lentement, presque innocemment, jusqu'à ressentir son orgasme naitre, sans que je la pénètre, sans que je lui lèche le sexe, juste en la caressant, embrassant, en me collant contre elle, ma chaleur faisait grimper la sienne, ma poitrine contre son sexe.
Elle vient alors se blottir contre mes bras, nous sommes exactement dans la même position qu'a mon réveil ce matin. Je regarde le réveil, il y a eu toute une journée entre, et pourtant, je suis autant comblée que ce matin.
Nous regardons la neige qui tombe encore avec la même intensité, des mots doux sortent de nos bouches, d'une simplicité mais sincérité extrême. De longues minutes, nous sommes justes collées l'une à l'autre, à regarder ce magnifique paysage que nous apporte la neige qui flotte. Et nous nous endormons, comme cela, deux ou trois heures. A notre réveil, il fait nuit, mais la neige tombe toujours. On a faim, de nourriture ce coup-ci, quoi que…pas seulement. Je me charge de remettre du bois pour la nuit, car le poêle était vraiment très flémard, Emma fait cuire des pates, qu'on mangera sur le canapé, blotti l'une contre l'autre à regarder un dvd… qu'on ne verra que très peu…