Une belle amitié

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Cette petite virée pas comme les autres les aura ravi. Ravi l'esprit, qui a bien failli se perdre par moments et le corps, qui lui, s'est perdu avec volupté.

Armand, on a envie de s'abandonner dans ses bras, de le goûter, de balbutier son nom.

Pauline, est craquante, elle adore rire, elle a toujours le mot pour redonner le sourire, elle est coquine, on a envie de la croquer.

Et Louise, elle, toujours tirée à quatre épingles, la discrétion et le racé de la femme fatale. A faire chavirer. Un simple de ses regards donne l'impression d'être un privilégié.

Ils ont rendez-vous devant un cinéma. Il s'agit d'un très ancien cinéma où on y passe, encore, de vieux films. Des affiches anciennes, des visages d'acteurs et d'actrices d'une autre époque.

Dans la salle, des fauteuils en sky rouge, le film n'a pas encore commencé. Nos trois amis se sont retrouvés et s'installent. Armand entre Pauline et Louise. Il y a peu de monde aujourd'hui, peut être parce qu'il est encore tôt, ou bien parce que c'est un jour de semaine. Ce n'est pas pour leur déplaire, ils aiment bien l'intimité tous les trois.

Les lumières s'éteignent, le projecteur se met en branle, des images années 70-80, la couleur légèrement passée et une musique rappelant les ancien films qu'on regardait en cachette lorsque les parents étaient couchés.

Pauline a un petit rire, presque moqueur qui fait réagir Armand. Il a envie de rire lui aussi mais Louise, connaissant ses comparses, lui tape doucement sur la cuisse pour l'intimer de ne pas se faire remarquer. Il saisit sa main quand elle va pour la retirer. Elle comprend que la salle obscure produit déjà son effet sur son ami. Elle fait remonter sa main le long de sa cuisse et vient se poser entre ses jambes. Il se laisse envahir par la chaleur de cette main qu'il connaît bien et qu'il sait experte. Elle ouvre les boutons de son jean et libère son sexe qui augmente sous ses doigts. Ce sexe si souvent caressé, honoré et complice de leurs petits jeux.

Une seconde main s'engouffre dans son pantalon pour venir jouer avec ses couilles, elle les masse, les presse dans sa paume, les fait rouler entre ses doigts. La main coquine et joueuse de Pauline. Armand semble absorbé par les images sur l'écran. Il savoure mais ne peut rester inactif une seconde de plus. A son tour et de ses deux mains, une à gauche, une à droite, il a remonté les robes de ses demoiselles et vient apprécier la chaleur de leur bas ventre. En cadence, il caresse ce tissus humide qui le sépare de cet endroit chaud et accueillant. En même temps, chose pas si facile, il repousse le bord de chaque culotte pour y glisser ses doigts. Pauline et Louise s'avancent sur les fauteuils rouges pendant que les doigts agiles s'enfoncent simultanément dans leurs fentes mouillées.

Sa bite est dure et vibrante sous les caresses de l'une et de l'autre, elles ont investi toute cette partie de son corps, il n'arrive plus à savoir à qui appartient telle ou telle main. Pauline se penche vers lui, l'embrasse, lèche ses lèvres et incline son visage jusqu'à sa queue. Elle y dépose des baisers, des coups de langue qui le font sursauter.

La langue de Louise est là aussi, elle monte et descend le long de sa queue. C'est maintenant dans un ballet de langues et de bouches qu'il se perd. Par moments, les langues se touchent et s'arrêtent de le toucher pour se goûter, leurs bouches se pressent, se mordillent et reprennent le chemin de cet homme qui se sent roi.

La respiration d'Armand se fait plus forte, ses mains ont quitté les amies félines pour se perdre dans leurs cheveux et ainsi appréhender les va et vient qui lui font perdre pieds. Il va jouir. Dans quelle bouche. Dans les deux, bien sûr. Son gland est brûlant, il semble au bord de l'explosion, puissant et vulnérable, il pourrait éclater à tout moment. Les deux bouches le tètent, chacune de leur côté, il se répand, à tour de rôle, elles se pressent pour ne rien perdre et ne laisser aucun répit à ce dard qui les percera et les réjouira plus tard.

La fraîcheur de la nuit qui tombe les surprend à la sortie du cinéma. Ils se hâtent pour rejoindre le métro. Ils ont réservé une table dans un restaurant. Un de ces endroits chics, qui savent se prêter aux fantasmes et à la décadence. Du beau monde, serein, convivial, quelques regards en coin, de ces regards à faire rougir, à faire galoper l'imagination.

Le repas se passe bien, le vin coule à flots, les esprits s'embrument, se libèrent encore plus, vivement la fin pour aller découvrir cet endroit qui promet tant de délices. En attendant, les trois amis dégustent et apprécient d'être ensemble, ils lèvent leur verre à l'amitié, à la complicité, certains couples alentours semblent envier leur si belle entente mais ce soir, ils resteront sagement complices. Quoique...

Louise et Pauline ont hâte de voir tous ces corps qui se tiennent si bien à table, se déhancher, se frôler, se serrer sur la piste de danse. Le vin fait son effet et il va falloir se lever et bouger un peu pour ne pas être trop empâté pour la suite de cette somptueuse aventure. Armand, lui, termine son verre et souhaite voir l'étage inférieur de l'établissement. Il en a tant entendu parlé...

Le bar, la musique, les basses qui secouent les corps. On se regarde, on se frôle, on se désire, cet endroit se prête à toutes les tentations et à leur assouvissement. Pauline s'approche de Louise et la prend par la taille. Une main remonte vers sa nuque. Elle l'embrasse langoureusement, comme si elle buvait à ses lèvres. Leurs seins se touchent, leurs corps s'appellent. Louise a remonté la robe de Pauline et lui caresse la cuisse, le creux de sa cuisse, ce creux chaud où la peau est encore plus douce, ses doigts soulèvent son slip et se glissent dans sa fente et se posent sur son clitoris bien gonflé, excité. Elle le serre entre ses doigts, appuie, le branle. Elles ne cessent de s'embrasser, leurs langues vont et viennent, elles se dévorent, très excitées et ce n'est pas pour déplaire à certains.

Des hommes et des femmes sont là, les entourant, se rapprochant, des mains les touchent, des corps se collent à elles, contre leurs fesses, des sexes durcis se pressent, des effleurements de bouches dans le cou, sur la nuque, des mains viennent séparer leurs corps, se posant sur leurs seins, sur leurs ventres. Armand est là, il veille jusqu'à ce qu'il les tire par la main et les arrache à cet amas de peaux chaudes et dévoreuses. Il ne veut pas les partager, pas ce soir. Il les emmène vers le sous sol, ils croisent des couples, des amants, des maîtresses, en tenues de plus en plus légères, des regards derrière des loups, derrières des masques. La musique de la boîte finit par disparaître, laissant entendre des bruits de chaînes, des gémissements, des râles qui ouvrent les sens, les écartèlent. C'est presque jouissif rien que d'écouter. Enfin arrivés, ils voient, dans la lumière rouge des corps attachés, des cravaches glissant sur des dos, rebondissant sur des fesses, des seins. Sur la gauche, des cages, des menottes accrochées aux murs et cette odeur de peau, de parfums mélangés.

Louise est subjuguée par une femme masquée, attachée et offerte. Deux hommes l'entourent et la caressent, une femme est accroupie devant elle et la lèche à travers sont body fendu. Elle voit sa langue aller et venir sur ce sexe luisant de plaisir. Elle s'approche et veut la toucher, la femme la regarde, elle n'a pas besoin de lui parler, ses yeux lui intiment de ne pas hésiter. Elle pose sa main sur un sein et sent sous la dentelle, le téton qui pointe et ne demande que sa bouche. Elle sent bon, sa bouche embrasse et s'arrête sur la pointe de son sein, sous ses dents le tissus est trempé. Un accompagnateur de la dame passe derrière Louise, se colle à elle, la faisant se coller, à son tour, contre cette femme qui ne refuse rien.

Pauline et Armand les regardent et commence à s'enlacer. Ils s'assoient sur une belle banquette de velours rouge foncé, c'est doux, confortable. Sans plus attendre, Pauline enjambe Armand, il a déjà ouvert son pantalon. Elle s'empale d'un coup sec sur son membre bien raide. Armand attrape ses hanches et l'enfonce encore plus fort sur lui. Ils sont en folie, tous les deux. Elle ne retient pas ses cris, lui non plus, c'est puissant. Une femme qui passait devant eux, s'arrête et vient saisir les seins de Pauline. Elle les malaxe, tire dessus, ses mains se sont invités dans son décolleté. Ses lèvres se posent sur le haut de son dos, elle mordille sa nuque, ses épaules, Pauline n'en peut plus, elle va jouir, les va et vient se font plus rapides, plus brutaux aussi. Armand a fermé les yeux, il gémit de plus en plus fort. L'excitation est à l'extrême. Continuant de l'embrasser, l'inconnue de passage à lâcher les seins de Pauline et ses mains viennent se poser sur ses fesses en action. Elle sent qu'elle va jouir, elle lui écarte au maximum les fesses et fait pénétrer un doigt dans son trou, ce qui propulse Pauline dans une jouissance délirante. Elle crie, hurle presque, elle a atteint les sommets et ce doigt qui continue de la faire dériver sur une vague qui lui ravage le corps tout entier.

Louise a cessé de s'occuper de la femme attachée et voyant ses deux amis s'amuser autant, s'est joint à eux. Elle embrasse Armand, lui suce les lèvres, lui aspire la langue. Il a saisit sa chatte et la fouille pendant qu'il jouit en Pauline.

Tous les trois ont envie l'un de l'autre. Le sous sol n'est pas assez confortable pour cet aparté tant attendu. Il faut remonter à l'étage et trouver un petit coin câlin...

L'étage. Des canapés, des lits, des alcôves et des corps qui s'entremêlent. Certains sont deux, d'autres un peu plus, impossible d'en dire le nombre, des jambes, des cuisses, des dos, des bras, des mains... Un amoncellement de corps, des gémissements, il fait chaud, ça sent le sperme, ça sent l'amour, les peaux qui se frottent et s'entrechoquent.

Les trois amis trouvent enfin un endroit bien douillé et à l'écart pour être ensemble. Armand fait glisser la robe de Louise pendant qu'elle retire celle de Pauline. Les deux amies déshabillent Armand. Ils commencent à être fatigués par tant d'émotions, d'un aussi grand feu qui les consume depuis quelques heures. Louise attire vers elle, Armand. Il l'embrasse, sa bouche, son cou, ses seins, il est doux Armand. Sa bouche est tendre et dévoreuse, il la caresse avec tant de douceur, de doigté. Elle a envie de lui, le lui dit. Il la pénètre, en prenant son temps. Tout doucement, centimètre par centimètre, elle le sent entrer en elle, elle le sent la remplir.

Pauline caresse le dos d'Armand, elle embrasse ses épaules larges, sa peau délicate, son dos, jusqu'à ses fesses. De belles fesses, rebondies, douces. Il soulève les jambes de Louise et ainsi, se retrouve à genoux. Ses fesses sont encore plus offertes aux caresses de Pauline. Il sent son souffle chaud dans le bas de son dos, ses mains qui entre dans sa fente. Elles remontent et descendent autour de son trou, l'effleurant par instant. Le souffle de Pauline est maintenant plus chaud, plus près, sa langue et sa salive brûlante titillent son cul pendant qu'il continue de faire l'amour à Louise. Tout le corps d'Armand palpite. Pauline, après avoir mouillé son doigt dans sa chatte, vient le glisser dans le cul d'Armand, qui gémit de plus belle. Elle lèche ses couilles, les fait rouler dans sa bouche, les aspire, les gobe, les suce.

Les trois mousquetaires d'un soir terminent leur soirée dans une apothéose de délices. Trempés de sueur, divaguant dans l'odeur de l'autre, pas un millimètre de leur peau n'est pas marqué par les baisers, les caresses. Chacun jouit dans le plaisir de l'autre. Ils rendront les armes quelques minutes, vibrants et éreintés de satisfaction, repus d'orgasmes croissants et n'ont pas fini de boire et de lever des verres à leur belle amitié.

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