Une note sucrée/salée

Jean François Joubert

La note, je la connaissais pas, né sans musique... Pas de Bach, de Haendel, ni de Grégoire et ses notes sur les « I »... Pour moi, cette note était une addition, sucrée/salée, une crêpe quoi ! Un chignon, une coiffe de Bigouden. Comment dire ? Je suis né sur un fil électrique, en Afrique, je plaisante. Né où, ah oui sur Terre. Ma mère rouge sang : « Octobre rouge, sens-tu le vent, le ventre ronds de ses enfants » un peu Robinson sans son vendredi sur un espace /temps pacifique, magnifique, un de ses silence faisait que je meublais mon temps à observer les oiseaux, ceux des champs, ceux des villes, ceux des îles et îlots, quel culot ! Oh, puis zut un peu de dérive, je suis un piano,ni noir, ni blanc, un métissage, un filet, pas une entrecôte. D'ailleurs, j'aime parfois m'étendre face à l'Océan et ce navire aquarium, là et seulement là, je m'invente des vies, un exemple, j'ouvre le poste allume la machine à rêve, enfin je regarde naître des histoires, et regarde mon gentille papa et il me dit Léon va au lit ! J'obéis, le ciel devient gris, la fenêtre sur la cours des miracles s'ouvre, ma maman me berce de sa joli voix, et puis elle tend les draps pour que je n'ai pas froid. Ouvre un livre et me conte une Histoire : «  Sur l'île d'Aldabra des gens, heureux, meurent de faim, car chez-eux, la mer se tait, elle désespère de perdre sa richesse de vie, des poissons poisons, des petit gris argenté en croissance pris dans les mailles d'un filet trop fin. La lueur du ciel éclaire le petit paradis ; l'arc-en-ciel se dessein aux vagues perdus sur la Terre brise lame. Sans larme, sans d'autre arme que l'espoir, ils luttent pour préserver la vie, écrivent une partition sans les clefs, et cherchent l'harmonie. Le corail en vipère largue des œufs et des couleurs mystères, du pamplemousse au violet, des mauves et des guillemets. Pour ce nourrir de la création… La raison manque de folles, ces mailles larges qui collent des images, et se traduisent en chaire et si on arrête la bêtise de leur pourrir par l'invasion de touriste émotion, aux cachets diarrhées ; je lance l'ancre de mes bleus, une idée qui leur permettrait d'équilibrer l'écosystème de cette mer turquoise, pendant qu'au Nord les vents du Suroît vide les entrailles des abysses, au Sud, le vent pépère se lève sans courage, le pêcher des pêcheurs, est un concept inverser, trop à l'Ouest, peu à l'Est, le navire aquarium doit emporter une bulle d'alevins loin des requins, les laisser croître jusqu'à nourrir nos deux mains… et panser leurs plaies, penser avenir. Enfin, je le crois.

« Mars la Orange, celle qui dérange, celle qui se mange »

Un vent de demoiselle, mon dos en dossier de cocotte en papier sur la jetée, ce quais plus concret qu'inquiet qui masque mon « mâle » ce questionnement permanent depuis que je peuple la Terre de mes souvenirs de larmes, que ce cache derrière la ligne d'horizon, pensais-je ? Des baleines à pattes, des poissons qui volent et des oiseaux aux ailes invisibles, pas un mât, pas une voile, et pourtant la nature s'amuse à dessiner des vies pour combler le vide de l'univers. Imagine le grand large au grand largue, la quille vrille sous des tubes d'eau, l'Océan gronde, et j'imagine un jour de pluie, un jour de vent, de douces couleurs qui comblent d'aise nos yeux de spectateurs. Sa création est une merveille. Volcans, océan de feu, cocotiers, poussières et végétation multi-centenaire alimentent le fruit de notre imagination. Humain ne devenons pas des androïdes, restons biogène, redescendons d'un cran sur l'échelle de la civilisation, cessons le rêve d'évasion vers le pays aux licornes, rêvons sur notre planète, celle qui meuble de confort notre tête, allez faites, allez « fête » que l'oxygène ne devinent pas le secret de Diogène, sa cabane, sa cuve de bois, je jalousais, petit, sa liberté, et ce confort de niche. Non, je ne parle pas fiscale, mais bien de ce toit des esprits canins, ses maisons de nos compagnons fidèles. Elle invente la passion, nourrit nos rêves et ôte la nuit. L'humain que je suis admire les étoiles, les fleurs et le lapis-lazuli. Dommages que la paix ne hante que les fous, car les temps sont troubles et les rivières pleines de poisons,et les poissons se livrent plus, ils se font la male dans ce grenier où je me rêvais capitaine d'un bateau de corsaire, né tête de granite, ma parois interne cause en tsunami depuis que ta valise et ton corps muet on filé droit vers la mer Egée. De terribles cyclones ravagent terres et mers, tuant à loisir mères et enfants… Moi, j'écoute le rossignol et j'oublie tes silences. J'attends que le diable me prenne dans ses bras pour me conduire à tes pieds, danser. Tu es l'invincible déesse de l'esprit, tes mots sont le moteur de mon existence, en transe quand je pense au nombril du monde. Ton ventre !
Nos destins tournent autour du soleil. Parfois cruel, j'aime voir le papillon et la rose des déserts. Mon cœur se serre quand la solitude devient une habitude. Loin de tes racines, je ne suis qu'une huître… Creuse…
c'était un jour de Mars, un comme un autre, j'attendais l'ogive pas la nucléaire, mais ce ballon qui vole et transporte les Hommes dans sa capsule dans nos villes éteintes, un coup de Trafalgar, j'allais à la gare porté par un courant d'air, en oubliant le tonnerre, j'allais sans boussole chercher le coup de foudre, celui de mes trente ans...
Qui suis je pour me savoir volatile, et prendre la plume ?
Un témoins des temps moderne...
Quelle année, aucune importance, sachez que vous n'êtes pas né, et je ne suis pas visionnaire, ni actionnaire du temps le couperet de la vie.

« Un Hêtre sans racine s'exprime »
Un être sans racine s´exprime... Né, petit, sans papa, ni mamie, je ne veux pas grandir, en prime, cet accent des champs d´eau douce, le syndrome du paon, sans flûte, une musique une mer, et la houle. Je hais la foule qui bouscule, mon lego, si fragile, je suis "ça´ un ciel sans soleil, ma ville est grise, me grise, ma mère de cœur, une fleur qui s épanouie, inouïe,... sous la pluie, un château de carte, bleu marine, un fond perdu, une rivière, du sang, des sanglots s´écoulent comme le temps et ce pas de veine ;  " On lui a dit marche où crève " son père noyé sur la grève, d´un aber, un bras de mère, une source d´yeux clairs, des obus dans sa bulle de rêve, cherche le début de l´infini, un triangle isocèle, ABC, trois dimensions en circulation, mon zest de fruit, mon agrume trait citron qui créent un cercle, évite le scorbut, la perte de mes canines esprit chien pas bien malin : " te souviens-tu de nos paroles..." elles volent encore dans ce reste de mémoire, ses lettres s´écrivent dans le ciel, mon étoile, la magie de la naissance de l´envie d´un projet, de respirer ton parfum, toi, ma muse qui m´amuse aux éclaires de joie, cette étincelle qui en orbite entre dans mon âme, ma dame de nage, je godille, je titube, cherche un tube, pas un morceau populaire, juste un cris écrit pour se reproduire, tu es un fruit, ton sexe donne la vie, le mien se vide pour rien, car solitaire, la graine ne sert qu´à la naissance du vide. L´absence de sens dans un monde qui tourne fou me rend idiot, je bois de l´eau, la tasse est pleine, je fuis les miens depuis que ta main a quitté mon destin, des rides naissent sur ma gueule d´ange, le phare de mon regard te dit adieu, ma première phrase fus que je ne suis pas un homme à donner des chaînes, cherche le "L" de île, son nid, son toit, son unique désir de respirer l´atmosphère atomique. Je plonge dans la déchéance, perds mon essence, plus de repère, impossible de bouger de la zone B, Brest prisonnier, nier, de la camisole chimique, je suis le fou qui protège la reine, pas l´aspique, le serpent qui pique la tendresse, la caresse du ventre ami, la caresse du vent mort mon âme, je m´épuise à trouver une raison de jouer à la courte échelle, ici où aux Seychelles, je sèche, devient cœur rêche je traîne ma misère, la dêche, celle d´avoir mis une Majuscule, une capitale, un pari, sur la seine de la vie, ce courant d´air immobile, acteur, je fais le choix, oui, non, peut-être de créer une branche, d´un arbre, un chêne, plein de gland, ma racine carré qui tourne pas rond depuis que le destin ne me montre pas le chemin, ne sachant lire le parchemin, des miens, fils unique d´une famille nombreuse, l´aiguille pique mon absence de veine de ne pas connaître la paix, le Pacifique, l´Océan de la réunion me laisse indien, indigène dans cette couleur odeur marine, port, je "salut" mes frère de corps, l´esprit de plaisance, le voile se porte sur un mat, le sextant trace la route vrai, celle du fond pour ne pas échouer sa carcasse de bois qui crisse et abois de joie ou de peine, sous les éléments qui se déchaînent, la quille est une béquille qui nous conduit en bermuda, sur ce triangle symbolique, anneau magique, la règle de cras nous guide et rends humble, le compas estime le cap, la vitesse et l´escale... Sans doute le charme de sentir turquoise,noir , où rouge, c´est l´indien céleste qui pause le mot respect de la vie, mon visage sous le soleil est la marque de la douleur, locataire d´un corps mort, je suis dans le trou, le fond, l´abysse, la fosse du Monde, le cul de l´univers, le néant, anéantie par ton absence, je n´ai pas le culot d´affronter tes yeux, coup de foudre, il reste ce geste, ce texte, cette bouteille buvard, qui porte juste un message clair : " Plus d´envie de boire la tasse d´eau de vie, l´absinthe du songe, mes sens crèvent depuis que je marche au pas, et ne navigue plus autre part que sur le cour de ma mémoire, aveugle, le dessin sans matrice me rends triste... je confonds toutes les couleurs, et je connais la douleur d´être une plaie ouverte, un jour où pantins, nos marionnettes on échangé et partagé un éclat de rire, soit ma cicatrice... mon baume pas un tropique du cancer." ! Sans partenaire sur le plateau Terre que je sois noir ou blanc, sans enjeu je serais pour toujours en échec et mat ! Un imbécile, certes, jamais Heureux !

« Juillet son osier, trou au gosier j'ai faim d'une lettre d'une clé de sol » : La folle était là sous son arbre, tous les jours, et peu importe le temps. Elle attend quoi ? La pluie ? Un homme ? Un chien ? De la fenêtre de ma classe, je l'observais… Parfois l'oiseau venait se poser sur son épaule, immobile. J'aimais cet instant comme le vent dans ces cheveux qui barrait la route de ses yeux, et je l'invitais dans mes rêves de licorne. L'animal se jetait du ciel venant la chercher pour un galop dans les champs de primevères ou sa robe couleur d'alezan dansait la Rumba. Tiens, le vieux Charles passe devant elle sans la voir. Elle appartient au paysage. Quel âge a-t-elle ? Mille ans ! Dix ans… Son prénom est inscrit dans le tronc du chêne qui l'abrite des mauvais regards. Alice, je crois. Les oies sauvages tapissent l'espace du son de leur voyage, elles migrent vers l'ouest et crient leur joie de partir en vacance. Elle ne bouge pas. Est-elle morte ou en cire ? Je sais qu'ils fabriquent des gens, des faux plus vrais que nature… Sûr ce soir, je vais lui parler. Dans quelle langue ? Peut-être ne comprend-t-elle que le langage des signes ? Je vais écrire… Zut le maître m'envoie au tableau. Dehors, la belle femme ne dors pas, ne bouge pas. Elle est silence. Un passé sous silence. Pendant que l'on m'interroge je ne la vois pas ramasser l'escargot qui passait sous ses jambes. Elle le regarde dans sa main et le pose sur une branche. Quand, je reviens à ma place elle est statut offerte aux vents. Je donnerais bien six billes à celui ou à celle qui connaît son histoire. Mais qui ? Vous… Non… Dieu doit savoir… Mais comment lui parler à lui ? Je la regarde. Ils semblerait que je sois le seul à la voir. Un fantôme dans ce parc amère. Elle est ma sœur, ma mère et dessine des fleurs. Je la devine, lui parle et elle s'envole. Je la vois dans la cour de mes arrières pensées, rouge sang. Elle pleure du sang. Je nage dans ce mauvais rêve, en sueur. Je n'ai pas peur de lui livrer mes secrets. Elle attend que je grandisse pour m'emporter dans ses bagages. Je suis si petit et elle si reine. Elle est la mort, maintenant je le sais. Je pars… Elle me tient la main. Ensemble, nous quittons ce monde fait de tant de questions. Et vous ? Vous, oui ! Vous les avez les réponses ? 

pour fermer ma gueule il suffit de lever le regard, alors je m'indispose et ferme la porte, le couloir. Août, la route du doute, reste ses cailloux galets que je sème et aime voir flirter au dessus de l'eau, séant, l'Océan de question qui me tarabustait l'esprit, reste rien que le fromage, rien des rois mages que nous Orions ! Capitaine à l'abandon,  lunatique au désespoir, tu portes le sempiternelle refrain d'une tourterelle, pas d'une ritournelle ma lettre dans sa bouteille à coulée à l'horizon l'horizon et ses flammes toi qui est une femme, une mère de famille maintenant, je dévisse et devise, il me reste rien rien qu'un peu d'espoir au bout du chemin, trouver le repos pas du guerrier mais fatigué, je veux juste poser mon sac amère et dire au monde, je m'en vais... Je ferme les yeux, le vide se fait, pas un rat d'eau dans le quartier, citron j'ai le melon la tête bourdon pas d'abeille Flandre pour me sauver filandre l'amer, une statut de l'île de Pâques... j'crève à petit feu, ma flamme s'éteint, je t'aime plus, tu es le miroir brisé de mon passé quatorze ans à vomir mon café où se trouve le sortilège, pour sortir léger de la clé de sol où digère, je gère, ma bataille sont mes cheveux qui flottent au vent puissant de mes maux doux frisés, il me reste trois sous, et j'irais les dépenser dans un troc-quais sauvage pour m'ouvrir un monde noir, un monde meilleur, un monde ne paix Janvier rime à rien, rien is nothing, un coup de blues quotidien Octobre rouge, sens-tu le vent, le ventre ronds de ses enfants Mars la Orange, celle qui dérange, celle qui se mange Juillet son osier, trou au gosier j'ai faim d'une lettre d'une clé de sol pour fermer ma gueule il suffit de lever le regard, alors je m'indispose et ferme la porte, le couloir. Août, la route du doute, reste ses cailloux galets que je sème et aime voir flirter au dessus de l'eau, séant, l'Océan de question qui me tarabustait l'esprit, reste rien que le fromage, rien des rois mages que nous Orions ! Capitaine à l'abandon,  lunatique au désespoir, tu porte le sempiternelle refrain d'une tourterelle, pas reine d'une ritournelle ma lettre dans sa bouteille à coulée à l'horizon, une boulette ! Oups ! l'horizon et ses flammes toi qui est une femme, une mère de famille maintenant, je dévisse et devise, il me reste rien rien qu'un peu d'espoir au bout du chemin, trouver le repos pas du guerrier mais fatigué, je veux juste poser mon sac amère et dire au monde, je m'en vais... Je ferme les yeux, le vide se fait, pas un rat d'eau dans le quartier, citron j'ai le melon la tête bourdon pas d'abeille Flandre pour me sauver j'crève à petit feu, ma flamme s'éteint, je t'aime plus, tu es le miroir brisé de mon passé quatorze ans à vomir mon café où se trouve le sortilège, pour sortir léger de la clé de sol où digère, je gère, ma bataille sont mes cheveux qui flottent au vent puissant de mes maux doux frisés, il me reste trois sous, et j'irais les dépenser dans un trocquet sauvage pour m'ouvrir un monde noir, un monde meilleur, un monde ne paix « Janvier rime à rien, rien is nothing, un coup de blues quotidien » « Un vent de misère : six cordes » La lune éclaire un champ de primevère de sa lumière austère, un peu jaune, beaucoup de silence, muette elle guette la venue du vampire, elle n'a pas besoin d'air tant la nuit lui tend les bras. Seul le sang de l'ange, et quelques violettes la tire de son sommeil et l'attire vers le vermeille. Une carte des étoiles s'étiole sous une cape de feu. Disparition concrète. Oubliette. Allumette. Une coupe, pas de veine, un ru de sang se mue en sirop. Stop ! La belle est pire que le vent en colère, elle s'agite dans sa tombe pour le respect de sa mémoire morte. Sans un mot le vampire retrousse sa cape et s'offre une coupe d'argent tout en riant du prix de l'étrange destin d'être moins voilier que sous-marin. Mer rouge. Un torrent dévale et rend dans la vallée aux roses des tas, des tonnes d'épines qui pique sans détour le coup, le bas des reins, là où se mêle le mâle. Pelote de laine Cerceau de violon. Histoire sans cœur, sans verbe, elle pique et additionne les cordes du destin. Six. Pas les sept vie d'un chat au bois dormant dans un château. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Dormez, un jour vous oublierez, le qui de la clé. Souriez. Aimez.

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