Virus versus cons

Hervé Lénervé

Ce n’est pas du latin. Après l’intelligence artificielle, voici le temps de l’intelligence biologique. Le virus qui ne tue que les cons.

Alors, ici, il faut pratiquer à un sérieux examen de conscience et se poser sincèrement la question : « Suis-je ou ne suis pas en danger ? »

Moi, vus, mes comorbidités, je ne sors plus de chez moi. Je rase les murs, je me sens particulièrement visé par cette arme de destruction massive de la connerie.

De plus, comme un con, j'ai laissé des traces de mon état partout avec tous les textes que je n'ai pas broyés, pilonnés, autodafés par flemme de flammes.

Surtout celui, où contraint et forcé par l'actualité, j'ai publié une diatribe sur la guerre d'Ukraine. «  L'Ukraine, ça craint !* » J'y vilipendais vertement les Ukrainiens qui veulent envahir toute la Russie Impériale Tsariste. Mais que resterait-il aux bolcheviks, alors ?

Donc, je m'auto-confine à double tours contre les radiations virales.

* J'avais mis un astérisque, mais je ne me souviens plus pourquoi. Ah si ! Jamais écrit ça, moi ! C'est même pas vrai, même pas moi ! »

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