Voiler les cris - 15.08.2019

himitsukiyo


Dans l'oreiller du velours nocturne,
J'ai hurlé le yawp timide des angoisses dégluties.


Dans le satin de la rosée matinale,
J'ai chuchoté les faibles victoires de chaque souffle réussi.


Dans le vide infernal des apogées diurnes,
J'ai régurgité l'amertume de mon moi, le roseau abdiquant.


Dans le réconfort des cotons mauves de l'après-midi,
J'ai sangloté la futilité de mes cosmogonies accablantes.

Signaler ce texte