volupté

Caroline Audouin

Et je m'endors comme chaque soir

J'éteins la lumière, ferme les yeux

Dans ma tête, plus d'idées noires

Espérer, trop fastidieux


Matin blême, je me regarde

Depuis quand a disparu l'éclat

Qui animait mon âme devenue hagarde

De manque de rire, manque de joies


Les pas enchaînés,

Ma vie toute mâchée

Par la fatigue qui a depuis longtemps gagné

Et mis à terre mon avenir que j'ai osé souhaité


Mon esprit en off

Devant ce qu'on m'offre

De quoi me nourrir pour ne pas mourir

De quoi me loger pour ne pas périr

De quoi me réchauffer pour ne pas faillir


Ma vie arrête toi là, laisse moi partir

Laisse moi sur le tas, ne me fais plus souffrir

De ne plus rien ressentir, rien que de l'amertume

Débarrasse mes yeux de toute cette brume


Je n'existe plus depuis longtemps

La mort m'irait comme un gant …

  • Le titre est trompeur, ou y-a-t-il une volupté dans la mort !... je vois que Baudelaire a laissé des traces dans ton esprit !... et le spleen aussi !...

    · Il y a presque 9 ans ·
    12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

    Maud Garnier

    • c'est un texte inspiré d'un proche qui a passé un moment difficile .... je vais très bien mais le but étant d'exprimer sa douleur, je crois que c'est réussi :)

      · Il y a presque 9 ans ·
      Wp 20150814 00 55 38 pro

      Caroline Audouin

  • Ça spleen ici

    · Il y a environ 9 ans ·
    Image

    Philippe Larue

  • c'est trop dur et le titre est bien ironique. Je comprends votre douleur sourde.

    · Il y a environ 9 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

    • c'est un texte inspiré d'un proche qui a passé un moment difficile .... je vais très bien mais le but étant d'exprimer sa douleur, je crois que c'est réussi :)

      · Il y a environ 9 ans ·
      Wp 20150814 00 55 38 pro

      Caroline Audouin

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