volupté
Caroline Audouin
Et je m'endors comme chaque soir
J'éteins la lumière, ferme les yeux
Dans ma tête, plus d'idées noires
Espérer, trop fastidieux
Matin blême, je me regarde
Depuis quand a disparu l'éclat
Qui animait mon âme devenue hagarde
De manque de rire, manque de joies
Les pas enchaînés,
Ma vie toute mâchée
Par la fatigue qui a depuis longtemps gagné
Et mis à terre mon avenir que j'ai osé souhaité
Mon esprit en off
Devant ce qu'on m'offre
De quoi me nourrir pour ne pas mourir
De quoi me loger pour ne pas périr
De quoi me réchauffer pour ne pas faillir
Ma vie arrête toi là, laisse moi partir
Laisse moi sur le tas, ne me fais plus souffrir
De ne plus rien ressentir, rien que de l'amertume
Débarrasse mes yeux de toute cette brume
Je n'existe plus depuis longtemps
La mort m'irait comme un gant …
Le titre est trompeur, ou y-a-t-il une volupté dans la mort !... je vois que Baudelaire a laissé des traces dans ton esprit !... et le spleen aussi !...
· Il y a environ 9 ans ·Maud Garnier
c'est un texte inspiré d'un proche qui a passé un moment difficile .... je vais très bien mais le but étant d'exprimer sa douleur, je crois que c'est réussi :)
· Il y a environ 9 ans ·Caroline Audouin
Ça spleen ici
· Il y a plus de 9 ans ·Philippe Larue
c'est trop dur et le titre est bien ironique. Je comprends votre douleur sourde.
· Il y a plus de 9 ans ·elisabetha
c'est un texte inspiré d'un proche qui a passé un moment difficile .... je vais très bien mais le but étant d'exprimer sa douleur, je crois que c'est réussi :)
· Il y a plus de 9 ans ·Caroline Audouin