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Tiens, celle-là, c'est pour Poivrot. C'est l'histoire du tueur fou qui pilonne des jeunes-femmes au marteau-piqueur, juste pour s'amuser. Surnommé par la presse : « le Tueur fou à la pelleteuse mécanique ». On ne sait pas, où ils vont chercher tout ça ? Protection des sources.

Mais non. C'est trop évident, Même Poivrot trouverait. Les hommes qui se déplacent avec un marteau-piqueur en bandoulière, ça se repère facilement dans une rue. Même en pelleteuse mécanique dans un salon.

Non, c'est nul ! Une autre.

Ah, oui, cette autre, elle est Géniale ! C'est l'histoire d'un gars... qui n'est jamais sorti de chez lui. Jamais, c'est depuis toujours. Donc, comme il a quarante ans, toujours, c'est quarante ans. C'est long quand même.

Mais, non, je ne peux pas raconter ça. J'en connais un de gars, comme ça. Pareil et depuis plus longtemps, il peut se sentir visé.

Bon, une autre.

Celle-ci, c'est une perle, ma préférée. C'est l'histoire d'une histoire d'Amour. Respirez ! Mais attention, purement platonique, pour les pervers, et épistolaire, pour les lettrés.

Les amoureux sont loin l'un de l'autre, séparés par des océans qui les éloignent. Ils sont pauvres, ils ne peuvent pas voyager. Alors, ils s'aiment par mots.

Un mot, par-ci, un mot, par-là, ça finit par faire de la musique. Et les cœurs, c'est courant, n'aiment, rien tant, que la musique.

Oui, je sais, on va se faire chier. D'autant plus que leurs familles respectives viennent de choper pour une, la peste, pour l'autre, une diarrhée, il n'y avait plus de choléra. D'ici qu'ils lancent une quête aux dons. Moi, honnêtement, je ne donne pas, mais ça me file mauvaise conscience quand même, merde !.

Bon, il ne faut pas désespérer, je trouverai bien, une autre fois, une histoire à raconter, ma foi.