A Gabriel

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J'ai rêvé bien trop de fois,
Doux Gabriel,
De tes yeux et de leur éclat,
Reflets du ciel.

Le soleil pâle des matins froids
Me remémore.
Que la chaleur de tes bras
Manque à mon corps.

J'avais quinze ans et à cet âge
Malheureusement.
Le cœur se retrouve otage
Trop aisément.

On me parle de l'eau qui passe
Dessous les ponts.
Mais l'eau n'efface pas, hélas
Ton doux prénom.

Mon souvenir t'est fidèle
Mon vieil ami
Mélange doux-amer, rappel
D'une autre vie

Mon cœur est ruiné aux amours
Depuis dix ans.
Il n'en veut d'autre, il est toujours
Ton partisan.

Il m'arrive de penser parfois,
Cher Gabriel.
Que tes yeux ont donné l'éclat
Au bleu du ciel.

On me parle de jours qui passent
Et d'avenir.
Mais les jours n'effacent pas, hélas,
Ton souvenir.

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