À l’horizon ou la limitrophe
charlotte-laquiche
C’était, aux moiteurs sales, aux pétales, aux corolles et à tout ce qui se leurre un peu.
Colère et furibonde s’entendent dire qu’il faut appeler la tempête d’un nom calme mais plutôt crever que de ne plus écouter les palpitations féroces qui accordent leur pardon. Pardon pour le NON qui ne fera pas de moi une sainte de plus aux yeux du monde mais la clémence reste dans le bol du molosse, ce chien aux poils drus. Drus comme les pouvoirs de la résonance qui pourrit et teinte de noir l’amertume, là au fond des calles à l’abandon. Abandon, cette chaire malcommode qui me heurte. Heurte à l’érudite du savoir qui s’étend sur des sphères improbables. Improbable quand sonne l’hallali, la bête traquée se meurt et avec elle des années de bonne figure. Figure violente qui à l’attaque de l’insomnie et dans la pénombre s’installe dans un creux. Creux qu’un corps ne comble plus. Plus, encore un creux de plus.
Pascal merci! :)
· Il y a environ 13 ans ·charlotte-laquiche
Rien à rajouter...belle écriture, charlotte!!!
· Il y a environ 13 ans ·Pascal Germanaud
Vous lisez mes gerbes sans couleurs et vous comprenez alors... Je vous en remercie, chaleureusement!
· Il y a environ 13 ans ·charlotte-laquiche
Still lovin' it ! Frédéric a tout dit (et bien dit).
· Il y a environ 13 ans ·J'aime particulièrement la deuxième partie du texte avec la reprise du dernier mot comme premier mot de la phrase suivante, ça sonne comme une comptine qui vrille au fur et à mesure qu'on la chante, une berceuse vicelarde et empoisonnée, des douleurs anciennes en un goutte à goutte nauséeux.
jones
C’est au compte-gouttes, à chaque fois, mais c’est un tel plaisir de te lire.
· Il y a environ 13 ans ·N’en est-il pas de certains écrits comme de certaines liqueurs rares :
On sent le chemin tortueux du passage à l’alambic, la lente distillation, et puis, violent mais espéré, ce coup de fouet au sang qui nous bouscule.
Frédéric Clément
Excellent!
· Il y a environ 13 ans ·jb0