À l’horizon ou la limitrophe

charlotte-laquiche

C’était, aux moiteurs sales, aux pétales, aux corolles et à tout ce qui se leurre un peu.

Colère et furibonde s’entendent dire qu’il faut appeler la tempête d’un nom calme mais plutôt crever que de ne plus écouter les palpitations féroces qui accordent leur pardon. Pardon pour le NON qui ne fera pas de moi une sainte de plus aux yeux du monde mais la clémence reste dans le bol du molosse, ce chien aux poils drus. Drus comme les pouvoirs de la résonance qui pourrit et teinte de noir l’amertume, là au fond des calles à l’abandon. Abandon, cette chaire malcommode qui me heurte. Heurte à l’érudite du savoir qui s’étend sur des sphères improbables. Improbable quand sonne l’hallali, la bête traquée se meurt et avec elle des années de bonne figure. Figure violente qui à l’attaque de l’insomnie et dans la pénombre s’installe dans un creux. Creux qu’un corps ne comble plus. Plus, encore un creux de plus.

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